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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

e barbecue en ville était pour aujourd'hui, je m'étais réveillé dans un lit dépourvu de la moindre compagnie, pour ma plus grande déception. Aaron étant parti se dorer la pilule je ne savais plus où pour quelques vacances soit disant bien méritées, m'abandonnant là à mon triste sort sans aucun remords. Je lui avais bien fait mes yeux de chaton abandonnés digne des publicités de la SPA mais ce fut un échec total, j'avais même fait mon numéro de Calimero et Dieu savait à quel point je détestais les gens qui se tournaient en Calimero. C'était agaçant, horripilant, ils me tapaient sur le système au point de leur faire manger leur satané coquille d’œuf par les narines. Certes ça ne veut rien dire mais le principal est que je me comprends, du moins je crois. Mais je ne suis pas là pour décrire ces êtres en constant besoin d'attention, jaloux, possessifs et se tournant en une victime le tout parfaitement jouer en un magnifique numéro d'acteur digne des plus grands dramas de Broadway. Oui comme vous pouvez le constater, j'ai eu l'occasion d'en fréquenter de très près des Calimero, mais mon entourage a évolué et heureusement. Bref, malgré mes nombreuses tentatives pour convaincre Aaron de ne pas me laisser tomber comme une vieille chaussette pendant des jours et notamment pendant ce fameux barbecue, la seule chose que je pus obtenir de lui furent ses clés d’appartement. Ah bah oui, parce que son courrier ne se récupérerait pas tout seul comprenez vous ?  J'avais donc décidé de squatter ses draps pour la dernière nuit en sa compagnie soit la veille du fameux barbecue auquel mon adorable cousine avait insisté pour que je vienne faire acte de présence. Pourquoi avait elle dut me forcer ? Parce que Kenzi s'y trouverait certainement et que j'avais déjà à supporter sa présence au travail, il fallait être masochiste pour en redemander, voir peut être même suicidaire. Quoi qu'il en soit j'avais tout de même traîner ma carcasse jusqu'à la douche pour pouvoir me préparer et me présenter à cet événement avec le voisinage et ce, même si j'avais la vague impression que ce ne serait pas une partie de plaisir. Je déposais un pack de bières sur la table dans un soupir avant de chercher mes cousins des yeux. Aucunes traces, ça me faisait toute une pentomine pour que je vienne et ils trouvaient le moyen d'être en retard. Petit bonus, je n'avais remarqué aucune tête connue. Je fouillais mes poches à la recherche d'un briquet tout en portant une cigarette à mes lèvres, la journée promettait d'être longue.