Adelyn Lou-Ann Peterson

25 ans - Née le 25 Aout 1989, au Texas - Américaine et Britannique - Dessinatrice et bénévole - Célibatairement en couple - I'm Sam - Shelley Hennig

un peu plus sur sa vie

Elle se lève toujours très tôt le matin et se couche tard le soir: On peut la qualifier d'insomniaque - Elle possède un chien, qui s'appelle Spirit (oui, comme dans le dessin animé, mais elle était jeune quand elle a choisi son nom) - elle ne fume pas et ne boit que rarement de l'alcool: ce n'est pas trop son délire tout ça - Elle a un rire assez communicatif - Malgré les apparences, elle est asse sportive: Elle cours tous les matins pendant au moins une heure histoire de se vider la tête - Elle est très douée en dessin et aimerait en faire son métier: Elle ne sait juste pas par où commencer. Alors elle se contente de faire des portraits dans la rue pour le moment - Elle est enceinte, mais ça elle ne le sait pas encore - Elle est allergique aux arachides et le plus grand malheur de sa vie est d'être condamnée à ne jamais toucher à du Nutella - Comme beaucoup avant elle, Adelyn est tombée amoureuse du mauvais mec - Elle aimerait posséder un serpent, mais n'a encore jamais eu l'occasion d'en acheter un: Puis aucun doute que ses colocs ne voudraient pas - Elle a une peur panique de l'inconnu - A la maison, c'est elle qui chasse les araignées: Elle n'en a absolument pas peur et ne comprend pas l'objet de la phobie - Elle possède une collection impressionnante de livres et de vinyles - Quand elle s'énerve ou qu'elle est vraiment excitée à propos de quelque chose, son accent texan ressort et c'est souvent très drôle -  Quand elle était petite, elle est tombée gravement malade et a du passer plusieurs mois à l'hôpital: Voilà pourquoi elle y retourne encore aujourd'hui. Malgré le fait qu'elle soit guérie, elle rend visite aux enfants qui y vivent et essaie de rendre les choses un peu plus faciles -

Jolie petite histoire

J’irai me coucher quand vous m’aurez juré qu’il n’y a pas dans cette forêt d’animal plus dangereux que le lapin adulte !

un peu plus sur sa vie

"Joyeux Noël, Adelyn!" La petite fille de six ans ouvre les yeux et un pousse un petit cri perçant. Puis elle saute dans les bras de son père qui rit. Lui qui travaille si dur, il se débrouille toujours pour être là le jour de son anniversaire et aujourd'hui voilà qu'avec sa femme, ils lui ont fait le plus beau des cadeaux. "Un cheval! Un cheval rien qu'à moi?" Sa mère sourit et prend sa fille dans ses bras à son tour. Adelyn rayonne, sautille de partout, heureuse de voir ce cheval, plus petit que tous les autres du ranch, confortablement installé dans son box. "Oui, il est à toi, ma chérie", répond sa mère. "Tu devras t'en occuper et lui trouver un nom" Adelyn sourit et hoche immédiatement la tête: Elle ne s'est jamais sentie aussi prête à avoir de telles responsabilités. Tout de suite, elle regarde son cheval et vient lui toucher la tête gentiment. Il est tout marron, avec une simple tâche noire sur l'oeil gauche, qui fait immédiatement penser à un bandeau de pirate. Adelyn sourit de plus belle: "Hook. Je vais l'appeler Hook", dit-elle, sûre d'elle. En ce moment, elle ne jure que par Peter Pan et bizarrement, la capitaine crochet l'a toujours fait rire. Donc Crochet, ce sera.

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"Pourquoi est-ce qu'on doit déménager?", demande Adelyn pour la millième fois. Elle est sur le point d'embarquer dans l'avion pour retourner en Irlande et plus précisément, à Wicklow, la ville natale de sa mère. Et autant dire que le fait de changer, de quitter le Texas et son ranch n'est pas la chose qui lui plait le plus au monde. En fait, Adelyn ne veut pas partir. Elle ne veut pas quitter les amis, abandonner son cheval. Elle a bientôt seize ans et rien que l'idée de devoir recommencer sa vie sociale et le reste à cet âge là la rend malade. "Tu te plairas à Wicklow, tu verras.", lui répond sa mère , mais Adelyn s'en moque. Elle lève les yeux au ciel avant de rejoindre sa place dans l'avion. Une fois installée, elle attrape son livre, met ses écouteurs et allume la musique à fond. Le vol sera long. Le voyage en lui même sera long. Mais le pire est à venir, parce qu'elle a déjà le mal du pays, alors qu'elle n'est pas encore partie.

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"Bonjour Adelyn!" La jeune femme sourit. Elle a vingt deux ans maintenant. Ses études sont terminées et sa vie se résume à peu de choses: Balades en ville, dessins, photographies...Et comme ce soir, visites à l'hôpital. C'est l'hiver et il fait froid, nous sommes en plein dans les vacances de Noël. En cette occasion, Adelyn arrive avec les bras pleins de sacs contenant des fusains et autres pastels ainsi que du papier cadeau. Pas de lecture aujourd'hui, mais activité manuelle. "Salut Vanda. Comment ça va?" Vanda est l'infirmière qui s'occupe du service: Adelyn et elle se connaissent bien et se considèrent un peu comme une mère et une fille au sein de l'hôpital. "Tout va bien...Enfin presque. Iris a eu une crise cette nuit, elle a failli...Bref. L'ambiance n'est pas au beau fixe, aujourd'hui." Le coeur d'Adelyn loupe un battement et elle soupire. Malheureusement dans ce genre de bâtiment, la joie de vivre n'a que très peu sa place, surtout pendant des périodes comme celles-ci, où les enfants préféreraient être avec leurs famille, au sein de leur foyer. "Je vois. Je vais aller la voir, dans ce cas." Adelyn lui adresse un léger sourire et rejoint la chambre d'Iris. Celle-ci la partage avec une autre gamine qui ne doit pas avoir plus de dix ans. "Bonjour Iris! Salut Jenna!" Alors qu'Iris est allongée de tout son long dans son lit et n'a certainement pas le droit d'en sortir, Jenna, elle, vient enlacer Adelyn. "Iris dit que Noël, ça craint.", raconte Jenna. "La ferme, Jenna!", se défend Iris. "Et puis c'est la vérité. Noël, ça craint." Jenna lève les yeux au ciel en souriant: Elle est apparemment habituée aux caprices de sa colocataire. "Arrêtes un peu de faire le bébé: Tu as fais une crise d'asthme et tu rentreras chez toi la semaine prochaine, pile pour le nouvel an alors ne te plaint pas!" En effet, Iris souffre du même mal qu'a eu Adelyn quand elle était petite. Très sujettes aux crises de stress et d'asthme, c'était puissant, et grave. Si elle courrait et qu'elle n'avait pas son inhalateur, même pour de courtes distances, elle risquait la mort. Combien de fois a-t-elle fait peur à ses parents à cause de ça? Combien de fois ils ont été obligés d'aller à l'hôpital en pleine nuit pour qu'ils puissent la brancher à des machines afin de l'aider à respirer durant son sommeil? Les batteries de tests, les nuits passées dans une chambre blanche empestant le médicament: ça, Adelyn connait. Bizarrement, Jenna prend les choses avec plus de légèreté, alors qu'elle souffre de leucémie et qu'elle n'a pas quitté l'hôpital depuis quelques mois déjà. "Tu ne rentreras pas chez toi pour les fêtes, Jenna?" Celle-ci secoue la tête en souriant. "Nope, pas cette année. Mais mon oncle vient me voir! Il fait tout le chemin depuis New York pour passer Noël et le Nouvel An avec moi, tu te rends compte!" Adelyn sourit: Jenna et elle se ressemblent beaucoup...Toujours à voir les choses de manière positives, toujours à penser au meilleur au lieu de penser au pire. "Tu reviendras aussi, hein Adelyn? Comme ça tu pourras le rencontrer!"
Adelyn lui promit qu'elle viendrait: Et elle le fit. C'est d'ailleurs là qu'elle rencontra l'homme dont elle va tomber éperdument amoureuse. L'homme qui va la faire souffrir, mais qu'elle va aimer de tout son coeur, de toute son âme.

*** ***

"Est-ce que tu vas la quitter?" Adelyn ose enfin le demander. Alors qu'il est là, debout, en train de remettre sa chemise. Ce motel pourri, elle le connait aujourd'hui par coeur, idem pour leur combines: Ils se retrouvent là aussi souvent qu'ils le peuvent, sous le nom de mr et mme Jones. Comme si la réceptionniste y croyait, à leurs mensonges. Tout le monde au Motel se doute sûrement qu'ils ne sont pas un couple exclusif, et ça commence à peser sur la conscience d'Adelyn: En fait, c'est même comme ça depuis le début. D'accord, elle n'avait pas prévu de tomber amoureuse du fameux oncle de Jenna. Elle n'avait pas prévu qu'il lui plairait et que ce serait réciproque...Et elle n'avait certainement pas prévu qu'il soit marié et ce depuis la fin du lycée. Au début, elle avait essayé de résister, de lui dire non. Mais l'amour étant l'amour, elle a fini par craquer, au bout de quelques semaines. Et là voilà aujourd'hui, allongée là, lui posant enfin la question qui fâche. La question qui blesse. Et il ne répond pas. Il se contente de regarder Adelyn tout en boutonnant sa chemise, avant de venir s’asseoir près d'elle. "Je ne peux pas. Pas tout de suite, Adelyn...Mais je la quitterai: Je te l'ai promis, pas vrai?" Adelyn soupire et détourne le regard. Son coeur se serre, comme à chaque fois qu'elle sent qu'il est prêt à s'en aller. A s'en aller loin d'elle pour retrouver sa femme et son foyer. Parfois, elle se fait l'effet d'être une garce, de voler l'homme d'une autre: Mais d'un autre côté, c'est elle qu'on utilise. Lui aura toujours quelqu'un à retrouver une fois rentré, mais elle...Adelyn est désespérément seule. Pourtant elle a essayé de se détacher de lui. A de nombreuses reprises: Mais elle l'aime trop. Elle ne voit pas sa vie continuer sans lui, sans sa présence. Et c'est effrayant qu'elle repose autant sur lui, vraiment. "Je sais", murmure-t-elle finalement. Ses yeux brûlent et sa gorge se serre. Pourtant elle ne montre rien et le laisse l'embrasser une dernière fois. Il lui murmure qu'il l'aime, qu'il l'aime elle et personne d'autre. Il essaie de la rassurer en lui disant encore et encore qu'il n'est plus heureux avec sa femme depuis longtemps, qu'ils n'ont plus rien en commun et qu'il n'y a plus qu'elle qui compte. Et Adelyn tombe dans le panneau, comme toujours. Elle l'aime, comme toujours. Alors elle accepte: Comme toujours. Il lui sourit, l'embrasse sur le sommet du crâne et s'en va. Partout autour d'Adelyn, il y a sa présence, son parfum, alors qu'il vient de partir. Elle ramène ses jambes contre son ventre et pose son menton sur ses genoux. Une larme roule sur sa joue, qu'elle ne cherche pas à cacher, parce qu'elle est seule.