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 Just break the silence [David]

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Aaron Snyder

Aaron Snyder

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A débarqué le : 01/06/2015

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MessageSujet: Just break the silence [David]   Just break the silence [David] EmptyDim 21 Juin - 10:26



David & AaronJust Break the Silence.

Les boîtes de nuit... Lieu où je ne mettais que rarement le pied. Et pourtant ce soir, j'y étais. La cause ? Lui. Ce serveur que je ne supportais pas par tant de folie, tant de joie de vivre et tant d'inconscience. Comble de tout cela, il était mon voisin... enfin, il habitait bien trop près de là où je vivais à mon goût. Cela me donnait d'autant plus d'occasions de le croiser. Lui et ses rires, lui et sa bonne humeur. Je me surpris même à la suivre jusqu'à son lieu de travail. C'est comme cela que je découvris qu'il servait en boîte de nuit. Cela ne m'étonnait même pas, des cinglés en boîte, il y en a des centaines ! Il devait en faire parti ! Cependant... J'avais cette stupide envie de savoir comment ce joli minois se prénommait. Dès fois j'haïssais mes envies subites et mes hormones de me jouaient des tours comme celui ci. Enfin c'était simplement par curiosité. J'avais préparé durant toute la journée le programme de la soirée, moi, l'inconditionnel insatisfait chronique, je ne supporterais pas de voir quelque chose tournait pas rond. Je n'aimais pas l'improvisation. Durant la majeure partie de mon après midi, j'avais essayé tout un tas de tenue. Trop petit, pas assez cintré, trop grand, trop large, pas assemblé, le tas de vêtement se retrouva rapidement par terre dans ma chambre, à mon plus grand désespoir. Seule solution : aller m'acheter une tenue convenable. Attrapant les clés de mon fidèle destrier, je me dirigeais dans la boutique la plus cotée d'Eugene, conscient que je ne serais jamais déçu en ces lieux. J'attrapais un pull noir, qui me semblait tailler sur mesure pour le grand dadet que j'étais, et acheta une paire de basket, les miennes étant usées. Je ne regardais point le montant total, bien décidé à me montrer ce soir. Le reste de la journée passa rapidement, et l'heure du départ pointa son bout de nez. Je décidais de me rendre à pied vers la boîte, ne sachant trop dans quel état j'en sortirais.

La soirée commençait doucement, les gens s'alcoolisant le sang dès le départ. Je me contentais d'un diabolo citron, analysant les différentes sortes de personnes que je pourrais trouver ici. Cela allait du dragueur invétéré au mec déchaîné, en passant par l'aguicheuse de première qui se déhanchait tout en se frottant devant un nombre incalculable d'hommes. Je restais accoudé au bar, à la recherche de ce petit qui commençait à hanter mes pensées. Je ne mis pas trop de temps à le trouver, le voyant rigoler avec une fille qui semblait être sa copine. Je soupirais, me surprenant, lorsque je posais mon verre vide sur le comptoir. Geste qu'il dût apercevoir, puisqu'il s'approcha de moi d'un pas déterminé, le sourire aux lèvres et le torchon sur l'épaule. Je remuais ma tête pour lui faire comprendre que je ne désirais rien, mais c'était trop tard, il était trop proche pour faire demi-tour. J'en profitais pour tenter de trouver un badge à son nom ou tout autre indice qui pourrait m'aider sur son identité. Je ne le lâchais pas du regard, analysant le moindre détail. Ma mâchoire se serra et je laissais les mots sortir sans les filtrer au préalable. "Vous comprenez lorsqu'on vous fait un signe de tête ? Pas très futé..." Les derniers mots étaient murmurés lorsqu'une femme s'approcha de moi, me demandant une danse. J'attrapais son visage, murmurant quelques mots à l'oreille pour éviter qu'elle se montre beaucoup trop insistante à mon goût, avant qu'elle n'acquiesce et face volte face tout en me saluant. Je pivotais vers le jeune serveur qui n'avait pas bougé et qui semblait surpris par la scène, ce qui rendit hilare. "Elle est moins idiote, elle comprend rapidement. Sert moi un whisky. " Je déposais quelques pièces sur le comptoir, m'attendant à une crise de nerfs de la part du jeune homme, qui pourtant, semblait prendre sur lui. Seule chose qui ne me convenait guère, ou plutôt qui me mettait en rogne, c'était le regard que sa petite amie me lançait à l'autre bout du bar. Je n'avais  pas envie de me montrer méchant et peu gentleman avec la gente féminine ce soir... Alors autant éviter de me chercher... Et pourtant... Le whisky que je venais de commander finit par se retrouver verser au dessus de ma tête, m'arrachant un cri de surprise avant de faire volte face vers ce petit idiot. "MAIS QU'EST CE QUE T'AS FAIIIT MERDE !! T'ES SERIEUX LA ?" J'explosais littéralement, mes plans se modifiant légèrement...
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David J. Evans

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MessageSujet: Re: Just break the silence [David]   Just break the silence [David] EmptyLun 22 Juin - 0:03


Just break the silence


▽ David J. Evans & Aaron Snyder


Partir travailler alors que les autres ont finis leur journée pouvait être parfois affligeant. Je m'y étais habitué, et puis , j'aimais ce boulot, tellement que je pensais m'y mettre à plein temps. La seule chose qui m'en empêchait encore était que je consacrais beaucoup de temps à mes conquêtes, le plus généralement composées de la gente masculine. Mais ce soir je serais sage, du moins j'essaierais, Kenzi avait des doutes quant à mes fréquentations, elle était jalouse. C'était presque drôle de se dire qu'elle devait penser qu'elle n'avait pas à l'être, mais je m'étais attaché à cette dernière. Si bien que j'avais du mal à concevoir de lui faire du mal, il faudrait que je me soucis d'un peu plus près de ce problème d'ailleurs, manquerait plus que je tombe amoureux d'elle et j'étais foutu. Oui, parce que même si loin de moi cette idée, si je devais me mettre en couple, du moins dans une véritable relation, avec une tierce personne, j'aimerais que cette dernière soit honnête. Ce qui signifiait avouer ma bisexualité à Kenzi, ainsi que la véritable signification de ces cinq dernières années qu'elle avait passé dans mon lit, ou moi dans le sien. Très idiot comme idée mais même si j'avais longtemps menti à cette fille, je restais rempli de principes.

J'arrivais enfin jusqu'à la boite, rejoignant le vestiaire pour y déposer mes quelques affaires avant de rejoindre le bar, j'vais toujours été très à l'aise derrière ce dernier. Kenzi débâtait déjà avec un de ces gros lourdeaux à moitié ivre, surement un qui avait déjà bien consommé avant l'ouverture histoire de ne pas avoir à trop dépenser une fois entré. Ma petite amie avait l'air de plutôt bien s'en sortir et je me passais d'intervenir, préférant m'atteler à faire quelques bières pression pour une bande de types à peine majeur, du moins s'ils l'étaient, mais ce n'était pas mon problème, les gars de la sécu n'avait qu'à faire correctement leur job à l'entrée. La soirée avançait doucement et, Dieu merci, sans accroc. Enfin si il y a bien cette fille à moitié dénudée qui m'avait presque agressé pour décrocher mon numéro, mais ce n'était pas vraiment ce que j'entendais par "accroc". Je pensais plus au faite qu'aucun mec attirant n'avait décidé de pointer le bout de son nez jusqu'à moi au point que je veuilles poursuivre la soirée avec lui. Me permettant donc de tenir la promesse que je m'étais faîte à moi même. Du moins, c'était jusqu'à ce qu'il se pointe, lui, avec sa belle gueule. Kenzi me lança une vanne au sujet d'une pintade qui se dandinait sur la piste comme si elle avait quelque chose de coincé.. Quelque part. Je feins un rire avant de poser de nouveau les yeux sur le type en question qui venait de claquer son verre vide contre le comptoir. Je ne pouvais pas rêver mieux, il était mon excuse pour abandonner Kenzi en plus de me donner un prétexte de l'approcher. J'avançais vers lui un sourire ravi sur les lèvres, bien décidé de savoir de quel bord il était. Il secoua la tête pour me signaler qu'il ne voulait rien mais je l'ignorais, d'une parce que j'avais pas envie de me prendre un vent, du moins si je m'en prenais un ce serait parce qu'il est hétéro, de deux parce que j'avais pas du tout envie de faire demi tour pour rejoindre Kenzi. Tant pis ! Il ne mâcha pas ses mots mais sa voix s'éteignit lorsqu'une fille s'approcha de lui pour lui réclamer une danse, je restais appuyé sur le comptoir, observant la scène, un brin curieux de la suite.

Je ne cachais pas ma surprise quand il approcha son visage d'elle pour lui dire quelque chose à l'oreille. Rien de significatif, la musique était forte, il était forcément dur de communiquer sans gueuler à plein poumons ici, l'ennui c'est que je ne pus entende ce qu'il lui disait. En tout cas ça avait eu l'air d'être limpide puisque cette dernière fit demi tour aussitôt sans insister, attisant d'autant plus ma curiosité et amplifiant ma surprise. Il finit par se retourner vers moi, non sans se moquer ouvertement de l'expression qu'affichait mon visage. J'attrapais son verre vide et me décidais enfin à ouvrir la bouche. Si t'as plus soif, je vais au moins récupérer ça. Pitoyable. Affligeant. Mais sérieux Dave t'avais vraiment pas mieux en stock ?! Il ne manqua pas de me traiter d'idiot indirectement avant de finalement me réclamer un whisky. Je m'efforçais de rester calme et me contentais de bougonner en allant chercher sa commande. Faut savoir ce que tu veux mon vieux. Kenzi avait jeté un regard dans notre direction et l'énervement pris le dessus. Et je dois bien avouer que je m'étais légèrement laisser emporter pas mon impulsivité en lui servant son whisky de la plus original des manière, soit en lui versant sur la tête. Réaction ? Il péta littéralement un câble.

Me hurlant dessus au point qu'un bon nombre de personnes qui nous entourait s'était retourné dans notre direction, dont Kenzi. Oh pitié faite qu'elle ne se ramène pas, s'il vous plaît, s'il vous plaît. Elle n'en fit rien, ne faisant qu'observer la scène de loin, pour mon plus grand soulagement, à croire que j'avais bien une bonne étoile. J'aurais peut être dû jouer au loto, vu la chance que j'ai aujourd'hui. Bref, je fus si soulagé que je ne relevais même pas les hurlements de mon client mécontent et couvert de whisky, esquissant même un sourire amusé. Oups. Un autre peut être ? Dans un verre cette fois ? Je décampais vite fait sous son regard furax qui révélait parfaitement ses envies meurtrière à mon égard, assurant à un type de la sécurité qui s'étais pointer comme par enchantement que tout allait comme sur des roulettes. Une chance que mon boss ne soit pas là, il s'absentait souvent ces derniers temps lorsque je prenais le service, me faisant confiance pour gérer les affaires, il aurait sûrement pensé différemment s'il avait assisté à la scène. Je revins vers le bar avec deux verres de whisky bien remplis, des triples, ça valait bien la peine de me pardonner là, non ? Je glissais l'un des verres devant ma victime avant de m'accouder sur le comptoir. Vois le coté positif, plus besoin de gel pour te coiffer, en plus c'est naturel, pas de produits chimique. Et puis t'as cherché aussi à me prendre pour ton larbin. Je lui adressais un sourire désolé, ne sachant pas m'excuser, il était que trop rare de m'entendre balancer ne serait ce qu'une demande d'excuses.


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Aaron Snyder

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MessageSujet: Re: Just break the silence [David]   Just break the silence [David] EmptyLun 22 Juin - 21:48



David & AaronJust Break the Silence.

Y'a pas de saison pour que vive la musique, au fond pas de saison pour que vive le son. Quand le bonheur passe près de vous, il faut savoir en profiter quand pour soi, on a tous les atouts, on n'a pas le droit d'hésiter. Si ce soir j'ai pas envie de rentrer tout seul ? Si ce soir j'ai pas envie de rentrer chez moi? En un mouvement de tête, je chassais ces paroles qui hantaient ma tête et ne voulaient plus en sortir malgré tout les paquets de chewing-gum que je descendais depuis mon arrivée. Le tout la bouche fermée bien entendu, j'avais horreur des "Marguerites" et tout autres bovidés qui ne fermaient pas la bouche pour mâcher.  Oui j'essayais d'arrêter la cigarette et non, les gommes ne fonctionnaient pas ! Ce n'était que des balivernes ! Enfin il n'y a pas de service après vente pour ça, il suffit juste d'arrêter de croire les idioties que tout le monde poste ! La vue de la piste pouvait m'offrir la vision de ce que l'on surnommait principalement des cas sociaux. Mec déchiré, vomis à tribord, et danseuse éméchée et trop peu vêtue... Certes elles étaient payées pour leur corps, mais à cette allure là et au prix que cela coûte, ils faisaient une marge sur le tissu acheté pour leur vêtement... Il n'y en a pas ! Un bout de ficelle... D'ailleurs la question me trottait régulièrement dans la tête : Comment les femmes pouvaient supporter d'avoir un fil tendu comme cela ? Déjà que j'étais bien pénible sur la qualité de mes caleçons... Alors imaginez moi en train d'essayer un string... Il faudrait vraiment que je sois arraché... Je devais avouer que je me perdais dans l'analyse de la classe sociale qui venait arpenter la piste... C'était assez disparate, et je me demandais même si quelques zombies ne trainaient pas par là... Enfin je m'étais promis de ne pas y prêter attention. Le seul qui la méritait, c'était ce minot, le jeune serveur. Je voulais le surveiller, mais de loin ! Sans lui adresser la parole, ni même sans me montrer ! Chose ratée vu qu'il accoura presque vers moi lorsque mon verre claqua, comme s'il n'attendait que cela depuis quelque temps. J'avais beau faire tout les signes inimaginables, il ne détourna pas de sa route et vint se poster devant moi. Je remarquais même qu'il m'admira jeter la danseuse à ma manière.

C'était bien la première fois que mon esprit semblait embué. Je ne savais trop quoi dire. Mon esprit pensait non et mon coeur me disait oui. C'était quand même étrange et contradictoire comme réaction. Et dans ces cas là, la seule chose que je réussis à laisser sortir ce sont colère et mauvaise foi... Pas gagné pour bien se faire voir ou dans le cas présent, ne pas attirer l'attention. Cela s'entendait à ma voix, à mes sarcasmes, mais également à mon manque de bonne manière. J'étais accoudé ici, comme s'il y avait marqué en gros sur mon front "Le client est le roi.". Je fus débarrassé le temps d'un court instant du jeune homme, qui était parti me servir un verre. J'en profitais pour m'adosser au comptoir, continuant d'épier les moindres mouvements, les moindres chahuts et les moindres dérapages qui pouvaient se produire. Bras croisés, je resserrais mes doigts sur mon avant-bras, laissant des marques blanches puis rouges par la suite. Je trouvais le service bien trop long à mon goût lorsque par surprise, je sentis du liquide se déversait sur le haut de ma tête, avant que des glaçons se glissent dans le col de mon haut pour finir coincés entre le bas de mon dos et ma ceinture. Mon haut neuf étant trempé et le pire dans tout ça était le fait d'être décoiffé... Enfin je pense que tout le monde s'en est rendu compte, ma voix explosant au plus haut point sur l'apprenti serveur de bas étage. Je secouais ma tête de gauche à droite, essayant d'apaiser la colère qui me prenait lorsque le petit s'éclipsa rapidement, me promettant un whisky dans un verre cette fois ci. "Tu as intérêt abruti va ! Tu as de la chance d'être derrière ce comptoir... Non mais je crois rêver..." La soirée redescendait d'un stade, l'ambiance mettant du temps à repartir. Je tuais plus d'une personne du regard, prêt à leur demander s'ils souhaitaient ma photo en souvenir. La sécurité débarqua quasiment instantanément, et je me préparais mentalement à leur foutre une raclée monumentale. Chose qui fût évitée par l'intervention de mon serveur gaffeur... Pour une fois qu'une bonne idée lui passait à l'esprit. Sans réfléchir, j'enlevais le tee-shirt, tentant de l'essorer du mieux que je le pouvais dans l'évier qui se trouvait de l'autre côté du comptoir. De nombreuses jeunes femmes sifflaient en passant derrière moi, mais je n'y prêtais guère attention, attendant le retour de Gaston. Je remis le haut, fripé, mouillé, puant le whisky à contre coeur, mais n'ayant que ça à me mettre, je n'avais pas le choix.

Je l'aperçus revenir avec deux verres à la main, bien remplis. Des triples d'après ce que j'en savais... C'est à dire pas mal quand même. Il en posa un devant moi et le deuxième à côté, m'adressant un sourire désolé comme un enfant de deux ans ne sachant pas s'excuser. Il se permit même une réflexion mal venue sur ma coiffure actuelle, ce qui eut le don de faire faire qu'un tour à mon sang. Je m'approchais doucement de lui, la musique étant trop forte pour qu'il puisse m'entendre aisément. "Je vais t'apprendre deux choses petit.... Premièrement, ne jamais jouer avec plus fort que soit." Ma phrase terminée, le verre le plus proche de moi finit lui aussi renversé, mais sur le serveur cette fois ci, sans demi-mesure, par simple esprit de vengeance. Pour éviter qu'il s'éloigne trop loin, je l'attrapais par le col de son tee shirt, le saisissant de toute mes forces pour le maintenir contre le comptoir. Je riais à voir sa tête qui essayait de se remettre de ce taux d'alcool qui était meilleur en bouche qu'en masque. Une seconde fois, mes lèvres se trouvaient à quelques centimètres de ses oreilles pour lui murmurer la suite de mon idée. "Deuxièmement, je suis très mauvais lorsque je décide..." Je penchais la tête du serveur, lui ouvrant la bouche de force pour y verser le contenu du deuxième verre complet. "Oh ben non quel dommage... si tu en as trop, partages le avec moi !". Sans attendre, je m'asseyais sur le comptoir, attrapant le visage du jeune homme pour scinder nos deux lèvres et récupérer tant bien que mal du liquide gaspillé, je devais l'avouer... Le tout, sous le regard de ce qui semblait être sa petite amie... De mauvais goût je dois l'avouer !
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David J. Evans

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MessageSujet: Re: Just break the silence [David]   Just break the silence [David] EmptyMer 1 Juil - 13:38


Just break the silence


▽ David J. Evans & Aaron Snyder


Ça devait être une bonne journée, remplie de chance, de bonne humeur et de bonnes résolutions. Alors pourquoi j'avais encore dérapé à ce point ? On avait forcément raté quelque chose au moment de ma conception pour que je sois aussi... Je ne savais même pas quel mot employer pour décrire ça. Je ne savais même pas si un mot existait pour le décrire, mais je n'y pouvais rien, ça se faisait naturellement, sans pouvoir me retenir. Quoiqu'il en soit il était loin d'être ravi de sa petite douche improvisée, du moins c'est ce que je compris à travers ses hurlements qui étaient loin de m'effrayer. Trop de caractère pour me démonter face à ce type beaucoup trop agréable à regarder, pas question que je le laisse filer, même si je commençais à penser qu'il était un poil trop grande gueule, préférant beaucoup plus les actes aux paroles. Mais diable pourquoi il avait enlevé son T-shirt ?! Bon d'accord il était couvert de whisky par ma faute, et force était de constaté qu'il tentait du mieux qu'il pouvait d'essorer son haut, mais quand même ! Faut pas s'exhiber comme ça devant moi. Bien évidemment, il n'avait pas qu'une belle gueule, il était carrément taillé dans la roche. J'écarquillais des yeux un court instant, mes deux triples à la mains, et un filet de bave aurait presque pu dégouliner du coin de ma bouche si je ne m'étais pas rappeler à temps que Kenzi était dans le coin. Allez Dave, garde tes hormones pour plus tard, bosse et ferme la. Je jetais un coup d’œil à ma petite amie qui était trop occupée par d'autres clients pour se soucier de moi pour le moment, ouf. Je lâchais cette dernière des yeux, mon regard reprenant la direction de mon client râleur qui se faisait siffler par plus d'une. La conséquence qui s'ensuivit me fis bougonner intérieurement, maintenant qu'il était torse nu il aurait pu le rester ! C'est comme montrer un paquet de bonbon à un gosse et l'empêcher de se servir.

Je soupirais avant de finalement le rejoindre jusqu'au comptoir, déposant les deux verres sur celui ci en espérant qu'ils suffirait à me faire pardonner pour avoir flinguer son t-shirt en plus de sa coiffure. Mais après tout ça avait valu le coup, j'aurais jamais pus admirer son torse sans ça, même si ça n'avait durer qu'une seconde. Je lui adressais un sourire désolé, avant de balancer quelques paroles apparemment mal venues puisqu'il ne s'esclaffa pas. Bon d'accord ça n'avait fait rire que moi, et alors ? Du moment que ça me fait rire c'est l'important non ?! Mais sa réaction m'avait fait très vite redescendre. Qu'est ce que je disais déjà ? Je préfères les actes aux paroles ? Je parle définitivement trop. Mais au moins, niveau action, j'étais servi. Il s'appuya sur le comptoir pour se pencher vers moi pour que je l'entende. Ne pas jouer avec plus fort que soit. Bon certes physiquement j'étais très de concurrencer avec lui, mais est ce que c'est vraiment ce qu'il voulait dire ? J'eus ma réponse aussitôt, le premier verre de whisky me giclant au visage. Je poussais un juron tandis que mes yeux me brûlaient. C'est bon heureux ? T'as eu ta revanche ? Je tentais de me reculer pour m'essuyer le visage, je tentais seulement, le col de mon t-shirt maintenu avec aisance dans son poing, me forçant à rester penché sur le comptoir. Je fronçais du nez pour me remettre de la dose d'alcool qui me dégoulinait sur le visage, papillonnant des yeux pour retrouver la vue. Il pencha à nouveau sa tête contre mon oreille pour me préciser son deuxièmement. Et qui disait deuxièmement disait aussi deuxième verre. Mais pourquoi j'avais ramené deux verres ?! Ça t'apprendra à vouloir boire pendant le service Dave. Je me préparais psychologiquement à le recevoir à nouveau en plein visage, ou sur le haut du crâne peut être. Mais je me doutais que ce n'était pas son intention quand il me saisit par la mâchoire de son autre main pour me contraindre à ouvrir la bouche et incliner la tête. Je cherchais à tâtons le verre, seul objet que je pouvais bien lui balancer à la figure pour le forcer à me lâcher. Je ne tentais pas de me débattre pour me sortir de son emprise, ma mâchoire me lancinait déjà suffisamment pour que je ne prenne le risque qu'elle pète entre ses doigts. Ma parole, il me maîtrisait d'une seule main, vraiment trop injuste. Il versa la totalité du deuxième verre dans ma bouche, il l'avait trouvé avant moi, et même si j'avais réussi à avaler quelques gorgées dans la foulée, il le versa bien trop vite pour que je ne puisse continuer sans m'étrangler. Le verre vidé, je sentais déjà le liquide s'échapper de mes lèvres, mais quel fut ma surprise quand il s'assit sur le bar pour m'aider à vider ma bouche. J'aurais certes pu tout recracher, ou encore essayer d'avaler seul du mieux que je pouvais au risque d'avoir la tête qui tourne ensuite. Mais cette façon était beaucoup plus agréable.

Ses lèvres rejoignirent les miennes sans qu'il ne me laisse le choix et je me laissais à fermer mes grands yeux surpris, tandis que l'alcool passait de sa bouche à la mienne. Je pressais mes lèvres contre les siennes avec envie, ma main venant se poser sur son torse. Et alors que j'avais réussi à avaler le restant du liquide qui m'avait anesthésié une bonne partie de ma bouche, mon cerveau se relança. Merde. Kenzi. Mes doigts qui appréciais le dessin de ses abdos la seconde d'avant se transforma en une paume de main qui faisait pression pour m'échapper de son emprise, je rougis légèrement, et le dévisageais sans que je ne saches quoi dire. Acte 2 scène 5 et... Action ! MAIS CA VA PAS NON ?! L'incendiais je, non sans avoir regarder Kenzi au préalable pour analyser sa réaction. Elle ne paraissait pas d'humeur à s'en mêler et ça m'arrangeais plutôt bien pour le coup. Cependant une bonne partie des personnes alentours s'étaient arrêtés dans ce qu'ils faisaient pour nous observer. Merde, aller Dave, trouves quelque chose. J'abandonnais mon poste, indiquant d'un signe de main à Kenzi que je prenais une pose et elle hocha de la tête comme je l'avais prévu. Si j'avais des comptes à régler elle préférait toujours que je les fasses dehors. Tout comme mon patron, qui m'avait appris que j'étais libre de faire ce que bon me semblait en pause du moment que ce n'était pas sur mon lieu de travail. Je passais par dessus le comptoir avec habilité, question d'habitude, arrivant pile poil devant la masse de muscle une fois de l'autre coté du bar. J'ai deux mots à te dire. Dehors. Lançais je à monsieur belle gueule. Je le fusillais du regard avant de me diriger vers la sortie tout en espérant que celui ci me suive. Une fois dehors je m'emparais de mon paquet de cigarettes, en portant une à a bouche, tâtonnant mes poches à la recherche désespérée d'un briquet.

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Aaron Snyder

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MessageSujet: Re: Just break the silence [David]   Just break the silence [David] EmptyJeu 2 Juil - 17:30



David & AaronJust Break the Silence.

 "Nos vêtements reflètent qui nous sommes, racontent notre vie aussi bien au quotidien que lors des moments les plus importants. Nous voulons entendre vos histoires et célébrer ensemble les vêtements qui comptent pour vous." Ah qu'ils sont marrants les publicitaires pour lessives... En attendant, je peux vous dire que mon tee-shirt peut vous raconter toute ma soirée... Ou plutôt ma vie... toujours foirée ! Enfin là, j'empestais l'alcool à plein nez... Idéal pour poursuivre une soirée ! Bon après tout je n'étais pas venu ici pour draguer... juste jeter un coup d'oeil... Mener mon enquête... Car oui je passais plus de temps à analyser les gens plutôt que de me déchaîner sur la piste. Peut être pas assez d'alcool dans le sang. En même temps c'est normal il a finit sur mon haut ! Certes j'avais réagis au quart de tour, comme d'habitude, mais je me demandais réellement si mon à priori sur ce jeune homme n'amplifiait pas mes réactions. Car il fallait que je l'avoue... il avait un putain de sourire qui s'incrustait au fond de mon esprit depuis qu'il avait déboulé face à moi. Ces fossettes marquant son visage qui lui donnait un air enfantin. Bon sang qu'est ce qu'il m'arrivait !!! Je venais de vider un verre au visage du serveur qui tentait à sa manière de se faire pardonner. Et moi, sans pitié, je ne réagissais même pas à ses signaux... Bon en même temps, il fallait que ce soit clair pour que je comprenne... Je n'étais pas un grand adepte des sous-entendus, voir pas du tout ! Pourtant j'avais vu son regard me déshabiller lorsque je m'étais dévêtu, j'aurais même pu lui tendre un mouchoir pour essuyer la bave que j'imaginais couler... Bon ce qui me dérangeait plus, c'était les coups d'oeil répétitifs qu'il dirigeait vers cette jeune serveuse. Je connaissais ces regards, et je compris bien rapidement, qu'elle ne devait pas être au courant de la part de bisexualité qui vivait en lui. Après tout, chacun le ressentait à sa manière. Puis pourquoi tu penses à ça Aaron bon sang ! Je n'étais pas venu ici pour repartir avec lui... Soupirant je me rhabillais, détournant mon attention de lui. Il ne fallait pas tomber... Pas encore.

C'est là qu'un éclair vengeur traversa mon esprit, et sans même peser le pour et le contre, j'agissais sous l'impulsion une fois de plus. Je n'aimais pas être défié, ni même ridiculisé. Et pauvre de lui, il venait de faire les deux en un seul geste et sans réellement s'en rendre compte je pense... Enfin il découvrait le phénomène Aaron, prototype de violence numéro un lorsque les nerfs lâchaient... En même temps, je n'avais pas ma dose de zombies décapités depuis longtemps et je ne pouvais guère me défouler sur autre chose qu'un punching ball... Je me demandais souvent s'il ne m'aurait pas fallu un suivi psychologique. Mais une fois de plus, l'idée ne m'avait qu'effleuré, n'ayant pas jusqu'au bout de la démarche. Les jurons du jeune homme montaient dans le bar, attirant des regards qui me donnaient un peu plus d'entrain contrairement à une réaction ordinaire. Car oui, je faisais des spectateurs et de mon numéro une force. Comme un artiste se nourrissant des applaudissements. Il se débattait avec l'alcool qui dégoulinait le long de ses yeux qui devenaient rouges au contact avec le breuvage. Je lui laissais un quart de seconde de répit, le laissant espérer d'en avoir terminé. Ce n'était pas me connaître de penser de la sorte ! Je le vis chercher le verre de la main, et vivement, je l'attrapais, le forçant à tout contenir dans sa bouche. Les gens me regardaient avec effroi, et les plus alcoolisés riaient aux éclats, à coup de "et glou et glou et glou" en tapant sur le comptoir. Je le voyais galérer avec tout l'alcool qu'il venait de sentir passer. D'ailleurs, il était à deux doigts de tout cracher à tribord ! Et c'était bien dommage, il avait assez gaspillé de whisky pour la journée ! Pris d'un élan de pitié, j'attrapais son visage, laissant libre court à mes envies de l'embrasser. Et quelle ne fut pas ma surprise de le sentir se détendre et apprécier le moment. Moi qui pensait me prendre un gifle monumentale, ce n'était pas le cas ! Ses doigts agiles dessinaient les contours de mon torse, m'arrachant un frisson de plaisir. J'aurais pu continuer cette étreinte bien plus longtemps, mais ses mains en décidèrent autrement... Je sentais la paume de sa main pressait contre mon torse pour se reculer. Je n'insistais pas, me reculant sans ciller, m'essuyant les lèvres d'un coup de langue en le narguant d'un clin d'oeil. Le voir rougir me fit rire légèrement, et le son qui sortait de sa voix était en totale contradiction avec ses gestes. J'haussais un sourcil, mon regard se durcissant. C'est que tu as apprécié ça petit bout... Mais que tu te voiles la face... Ou plutôt tu essayes de cacher ça à la demoiselle la bas ? Je lui montrais du doigt sa petite amie de serveuse, tout en sentant le rictus naitre au creux de mes lèvres. Je me reculais du comptoir, sans le lâcher du regard, tout en espérant le voir réagir. Et il ne me déçu pas pour une fois. En même temps, vu le monde qui le regardait en attente de réponse, il se le devait bien pour aplanir les rumeurs qui naissaient déjà du bouche à oreille. Il me tanna de le suivre à l'extérieur pour discuter, et je lui offris une révérence en signe d'accord. Agilement, il passa par dessus le comptoir comme s'il faisait ça régulièrement. Je le laissais passer devant, en profitant pour tâter son fessier sur le trajet avant de lui emboîter le pas.

La tournure des événements n'était pas celle attendue certes, mais qu'est ce que je riais bien bon sang ! A peine le seuil de la porte passé, il sortait un paquet de cigarettes, et l'envie de fumer me reprenait. Je m'arrêtais derrière lui, qui se dandinait de toute part, certainement à la recherche d'un briquet. " Mais c'est pas possible sérieux... t'es vraiment un boulet toi ! ". Je l'attrapais par l'épaule, le faisant pivoter vers moi tout en récupérant le briquet que j'avais toujours dans ma poche arrière de jean. Je l'allumais sous son nez, attendant qu'il tire sur la cigarette pour la débuter. Je croisais son regard qui avait perdu le peu de colère qu'il avait pu m'offrir dans le bar. Ce qui me paraissait étrange, je devais l'avouer. Une fois sa cigarette allumée, je la retirais de sa bouche, la portant à la mienne tout en le remerciant du cadeau qu'il venait de me faire. Je lui lançais le briquet en échange, histoire qu'il puisse quand même s'allumer une cigarette. Je regardais l'extérieur de la boîte qui était assez calme, à ma plus grande surprise. Tout en observant les alentours, j'aperçus des caisses un peu plus loin, à l'écart, et me dirigeait vers le coin d'un pas décidé ! "Tu me suis petit ? Ou tu restes là à taper du pied ?" Certes ma question avait un côté rhétorique, vu que j'avais senti son ombre bouger après mon premier pas. Je m'installais sur une caisse, bras croisés, tout en le dévisageant. Après tout, c'était lui qui avait voulu m'emmener dehors, et pourtant, j'avais tout un tas de questions à lui poser, sans trop savoir pourquoi, et ce à quoi cela me mènerait. Je tirais sur ma cigarette, fermant les yeux tout en resserrant mes mains sur le bord de la caisse en bois. " Tu t'appelles comment, et pourquoi tu te tortures avec cette fille ? Et c'est quoi ce petit manège dans lequel tu t'embarques ? Je comprendrais jamais les gars comme toi... en attendant... Moi c'est Aaron... " Sur mes derniers mots, je rouvrais mes yeux, posant mon regard dans le sien, tout en laissant place à ce que je ressentais réellement pour lui : de l'attirance.
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David J. Evans

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MessageSujet: Re: Just break the silence [David]   Just break the silence [David] EmptyJeu 2 Juil - 22:49


Just break the silence


▽ David J. Evans & Aaron Snyder


Ce type était certainement le plus gros connard du monde, je le talonnais sûrement à la deuxième place mais quand même. Il fallait dire que j'étais pas mal dans mon genre non plus, mais j'avais quand même tenter de m'excuser alors qu'il se venge de cette manière ma paraissait complètement incompréhensible. Le premier verre à la limite je voulais bien comprendre, et encore, j'aurais pu finir aveugle, mais ça il s'en serait soucié comme de sa première partie de jambes en l'air. Comment ça c'est le genre de choses dont on se souviens ? Ouais, enfin bon moi ça m'a franchement rien changé à ma vie. Je m'appelle pas Christian Grey pour autant j'vous assures. Bref, le second verre, quant à lui était totalement injustifié ! J'avais manqué de mourir noyé sous la dose d'alcool qu'il m'avait déversé dans la bouche et, incapable de tout avaler d'une traite, le liquide commençait à s'échapper de mes lèvres alors que je m'appliquais à mémoriser chacune des voix qui encourageaient l'initiative. Ses doigts autour de ma mâchoire se desserrèrent Mais il ne me lâcha pas pour autant, s'emparant de mon visage en posant ses deux mains le long de celui ci, il joignit ses lèvres aux miennes. L'effet de surprise ne dura qu'un millième de seconde avant que je ne me détende complètement. Pressant mes lèvres contre les siennes, me permettant même de glisser une main contre son torse avant de réaliser ce que j'étais en train de faire. Je le repoussais avant de lui hurler dessus, reprenant mon jeu d'acteur non sans quelques secondes d'égarement au préalable. J'hoquetais de surprise lorsqu'il me contempla d'un regard qui se faisait dur, constatant à haute voix que j'avais apprécié, je me pétrifiais lorsqu'il poursuivit, assurant que je me voilais la face, ou du moins que j'essayais de garder intacte cette belle mascarade que j'avais monté à Kenzi. Bien joué Dave, en cinq ans de perfectionnement dans l'art de la comédie, un parfait inconnu a deviné ton jeu en deux minutes. Il ne se dérangea pas pour pointer Kenzi du doigt et je ne pus m'empêcher de poser les yeux sur elle avant de reporter mon attention pour lui retirer se rictus qui venait se former sur son visage. Je ne savais pas ce qui m'avait retenu de lui foutre mon poing dans les dents, peut être pour éviter d'abîmer sa belle gueule, si elle me plaisait un peu plus tôt, elle avait à présent le talent de me foutre hors de moi. Si tu t'énerves ça va être pire, tout le monde te regarde, aller Dave respire... Tu t'es pris pour quoi le tombeur ? Un poulpe embrasserait mieux qu'toi. Prends pas ton cas pour une généralité mon vieux. J'évitais de mentionner Kenzi de peur qu'elle n'intervienne, mais celle ci n'avait toujours pas quitté la bande de puceaux qui ne se gênaient d'ailleurs pas pour la détailler. J'attirais son attention en lui indiquant que je prenais un pause, non sans toiser ses clients au passage, elle m'adressa un clin d’œil pour m'assurer qu'elle gérait la situation, clin d’œil auquel je ne répondis pas. J'avais eu ma pause et je sautais par dessus le bar avant qu'elle ne change d'avis ou qu'elle ne se pose plus de questions.

J'invitais à me suive le beau gosse qui embrassait furieusement bien, sûrement encore mieux sans whisky d'ailleurs, mais je préférais éviter de penser à ça, privilégiant l'énervement qu'avait provoqué sa façon de m'afficher au beau milieu de mon lieu de travail. Je lui passais devant en lui accordant un regard noir, avant de tracer ma route en direction de la sortie. Une fois dehors, une cigarette à la bouche, je palpais les poches de mon jean à la recherche d'un briquet sans grand succès. Mais monsieur belle gueule m'avait rejoint et brandissait déjà une flamme sous mon nez, non sans me traiter de boulet au passage. Trop occupé à tirer sur ma cigarette pour que le tabac s'embrase, je ne relevais pas. La colère que je m'était efforcé à ressentir avait déjà complètement disparue à son apparition. Il m'arracha la cigarette d'entre mes lèvres pour lui même tirer dessus, et il n'avait pas l'air décidé à me la rendre. De rien, au plaisir. Grognais je tout en laissant échappé le peu de fumée que j'avais pu avaler avant de m'emparer de son briquet et de prendre une nouvelle cigarette. Alors que je me l'allumais, il s'avançait déjà vers le parking et je lui emboîtait le pas presque instinctivement alors qu'il me gratifiait déjà d'une nouvelle remarque. Je suis pas petit. Tu fais à peine quelques centimètres de plus que moi. Lâchais je d'un ton boudeur. Je n'avais pas l'habitude à ce qu'on me parle de cette manière, et pourtant je le laissais faire sans trop répondre, sans que je ne sache vraiment pourquoi. Enfin si, il y avait quelque chose qui m'attirait chez lui, c'était certain. Enfin maintenant avec tes cheveux tout collant c'est même moi qui te dépasse ! Ricanais je avec un sourire moqueur. Bien Dave, remue le couteau dans la plaie et tu vas finir par l'avoir ta mâchoire en vrac. Il finit par s'arrêter plus tôt que je ne l'avais prévu, manquant de lui rentrer dedans de plein fouet. Je le regardais s’installer sur une caisse en bois alors que je me contentais de m'installer en tailleur à même le sol en tirant une nouvelle bouffée de nicotine. Je me surpris à l'observer, silencieux, plutôt surprenant de ma part puisque j'étais généralement plus bavard, surtout que c'était moi qui l'avait entraîné dehors pour lui parler. Mais ce fût lui qui brisa le silence, me demandant mon nom avant d'enchaîner sur tout un tas de questions, pour finalement m'apprendre son prénom : Aaron.

Je le dévisageais un moment alors qu'il avait rouvert les yeux, et lâchais un soupir avant de lui répondre. Moi c'est Dave. Et... Je laissais un moment de silence avant de poursuivre, repensant au but de tout ce bordel dans lequel je m'étais fourré. C'est quelque peu... Tabou dans ma famille. Enfin là où j'habitais avant. Mon père est de ceux à vouloir que je lui ramène une belle fille, que je me marie, des petits enfants... Manque de bol j'suis fils unique, je peux pas vraiment le lâcher sur ce coup. Et puis je sais même pas pourquoi je te racontes ça à toi. Je demande pas à être compris. Lâchais je d'un ton un peu trop mélancolique à mon goût. Je m'empressais d'ailleurs de me rattraper aussitôt, après une nouvelle taffe sur ma cigarette. Que tu comprennes pas je m'en fou comme de ma dernière gueule de bois, mais si tu pouvais fermer ta joli bouche ce serait parfait... Dis je avec un peu plus de dureté pour le coup. Et quoi de mieux pour le forcer à la fermer que de l'embrasser ? L'envie de goûter de nouveau à ses lèvres me polluait l'esprit et m'envahissait tout entier, envie pleinement contradictoire avec l'idée que j'avais qui était de le détester de toutes mes forces. Il avait manqué de pourrir des années d'efforts quand même ! Mais mon corps avait eu raison de moi et je me redressais pour m'approcher de lui avant de lui poser une question à mon tour. Tu l'as fait par envie ou juste pour m'emmerder ?



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Aaron Snyder

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MessageSujet: Re: Just break the silence [David]   Just break the silence [David] EmptyMer 27 Jan - 20:59



David & AaronJust Break the Silence.

Je n'étais pas réputé pour être le plus délicat ni même le plus doué dans l'art et la manière, cependant je devais avouer que je faisais des efforts pour cela ! Quelques bonnes actions par ci par là, mais rien de bien flagrant ! Il ne fallait pas trop m'en demander non plus ! Je me retenais de tirer sur tout ce qui bouge alors j'étais déjà au summum de la prise sur moi que je pouvais fournir. Enfin s'il y en avait bien un que j'avais envie de tirer c'était lui. Je secouais la tête, tentant d'oublier l'image de son corps se cambrant sous le mien, et j'en arrivais au point de m'insulter de penser à ça. Tu n'es pas venu pour ça Aaron, alors oublie et garde la face ! Enfin plus facile à penser qu'à faire. Parce que j'avais oublié à quel point cela était compliqué d'essayer de faire comme si de rien n'était lorsqu'on était attiré physiquement par quelqu'un. Même si ce quelqu'un s'avérait être quelqu'un ne s'assumant pas forcément de ce que je pouvais déduire de la complexité de la situation, avec un humour assez particulier vu l'état de mon haut et le ton qu'il avait employé lorsque je lui avais rendu la pareille. Puis il avait une bien drôle de façon de s'excuser, il faudrait certainement revoir cette étape là, mais ce n'était pas à l'ordre du jour ! Bref, rien de bien problématique, j'adorais les défis et les causes perdues d'avance. Tout cela ne me faisait pas perdre mon beau-parler et je ne me fis pas prier pour lâcher une conclusion sarcastique de cette situation que l'on pouvait qualifier de cocasse. Enfin il était à deux doigts de me frustrer ce merdeux ! Le sentir passer du plaisir au rejet en une fraction de seconde me rendait fou. Heureusement que j'avais plusieurs cordes à mon arc. La première étant de le pousser à bout, vu qu'il avait l'air de réagir au quart de tour. Note pour moi même : Possible inexistence d'une frontière cerveau-bouche chez ce jeune homme. La confirmation ne tarda pas à tomber : Me comparer à un poulpe. MOI ? Sérieusement, il avait l'air de sortir avec une pieuvre, qui je devais l'avouer, détrôner Ursula sur le podium de la laideur incarnée. Alors venant de la part d'un type qui possédait des goûts de chiotte en matière de femmes, je prenais ça pour un compliment. Plutôt je tentais de prendre ça pour un compliment, car j'avais une fâcheuse tendance rancunière lorsque cela provenait de personne qui me plaisait plutôt bien. Enfin je n'avais pas envie de me faire prier pour le suivre, limite attirer comme du métal à un aimant. Puis cette vue quoi ! Ses fesses moulées dans ce jean me rendaient fou. Je redressais le regard, bien que trop attiré par cette vue, et fixait l'arrière de son crâne, étant la seule vue que j'avais de son visage. Non tu n'as pas le droit d'imaginer tes doigts se baladaient dedans. Non c'est interdit de t'imaginer de nouveaux avoir un contact avec. Aller Aaron, stoppe toi maintenant ! Et heureusement que l'air frais vint me ramener à la réalité !

J'avais limite oublié qu'il était censé être énervé. Je dis bien censé parce qu'il avait perdu toute la colère que son visage avait pu laisser paraître au bar. L'air frais avait beaucoup de vertus, je devais l'avouer ! Puis quelle gentillesse ! Il venait de m'offrir une cigarette - sans trop avoir le choix certes - sans broncher. Ou plutôt sans TROP broncher. Je lui lançais un petit signe de la main, tirant une taffe. " Si cela te fait plaisir, je tâcherais de recommencer plus souvent. Ca m'arrangera aussi ! " répondis-je de but en blanc avant de lui montrer les caisses installées un peu plus loin, décidant de faire de ce lieu notre coin pour discuter. Parfait pour discuter à l'abri des regards, et sait-on jamais pour tenter une approche. Possibilité numéro une ? Le plaquer à la caisse, faire ça à la sauvage, obtenir ce dont je désirais le plus en venant ici et me casser comme un lâche. Non mauvaise idée, les caisses pouvaient se casser. Option numéro deux ? Le plaquer contre le sol, faire ça à la sauvage, obtenir ce dont je désirais le plus en venant ici et me casser comme un lâche. Toujours aussi nulle comme idée, le froid ayant une drôle d'action sur l'érection masculine. Idée numéro trois ? Le plaquer contre un mur,  faire ça à la sauvage, obtenir ce dont je désirais le plus en venant ici et me casser comme un... En fait plan numéro quatre : Tenter de discuter, envisager une approche plus discrète et délicate, obtenir ce dont... Non, oublier cette partie. Voir ce qui se trame réellement, et arrêter de penser comme un con pour une fois. Certainement la pensée la moins idiote de toutes, et celle que je décidais d'adopter. Enfin si mes plans se déroulaient comme prévus...

Cela commençait mal, j'avais oublié de cocher la case "Répartie à deux balles et ironie permanente" dans les conditions environnementales de la situation. Parce que se moquer de ma taille, c'était un peu jouer avec le feu. Même si je devinais son air boudeur, son rire moqueur me piqua au vif, et je m'arrêtais net face à lui, manquant de me faire rentrer dedans. "Je crois qu'on ne compare pas la taille du même objet ! Il doit y avoir erreur, même avec du whisky, je ne serais jamais le plus petit sur ce point là. Puis après tout, quel mec censé se vanterait d'en avoir une petite... Bref je divague !" lâchais-je en roulant des yeux avant de reprendre mon sérieux et de m'installer sur une caisse, ma clope à la main, décidant de mettre la première partie en exécution. Méthode de communication ? Mettre les deux pieds dans le plat ! Enfin je ne l'avais compris que lorsque je m'aperçus qu'il était en train de me dévisager comme s'il venait de rencontrer E.T pour la première fois ! Je remuais ma main devant son visage pour le sortir de son état comateux, et obtenu mes premières réponses grâce à ce geste. Il s'appelait donc Dave et... il avait un flot de parole assez important lorsqu'il s'y mettait. Je tentais d'absorber tout ce qu'il était en train de détailler, tel Bob l'Eponge se gonflant sous la pression des fonds marins ! Je m'apprêtais à répliquer lorsqu'il m'annonça qu'il ne cherchait pas à être compris et qu'il ne voulait pas que je l'ouvre. Je compris rapidement le message et refermais ma bouche que j'avais une fraction de seconde auparavant, ouverte pour riposter. En même temps pas le choix, il s'était montré assez clair. Je préférais rabattre ma clope dans ma bouche tirant une dernière taffe avant de jeter mon mégot à l'opposé, pour finir par croiser les bras sur mon torse, tapotant frénétiquement mon pied sur le goudron. Il venait de se lever, de faire un pas vers moi, pour me demander si mon acte précédant était volontaire ou avait pour but de le contrarier. Je ne pus m'empêcher de lui offrir un sourire narquois, laissant un léger rictus apparaître avant d'hausser un sourcil. "J'ai le droit de parler maintenant ? C'est à mon tour ? J'ai pas levé le doigt pourtant... Donc si tu me permets, je tenais à te dire que je ne pourrais pas compatir avec toi étant donné que je n'ai pas de père et que mon père adoptif a fini mort par une balle venant d'un flingue que je tenais en main. Donc les problèmes de descendance je ne les connais pas. Puis tu sais, la science fait des progrès, les mères porteuses ça existe ! Tu n'es pas obligé de te taper une ordure pour cela... lâchais-je amèrement avant de détourner le regard du jeune homme. Parfois je parlais trop... Et heureusement que cela n'arrivait pas tous les jours ! Je me redressais face à lui, me rapprochant à quelques centimètres de son visage, avant d'articuler comme si cela pouvait mieux lui faire comprendre. " Si tu parles du fait que je t'ai jeté du whisky au visage ? Oui c'était pour t'emmerder. Si tu me parles du fait que j'ai osé t'embrasser... Je le referais si c'était à refaire. Puis après tout, considérons que tu es à deux doigts de mourir par le flot d'alcool se trouvant dans ta bouche... " finissais-je en attrapant son visage entre mes mains, et frôlant mes lèvres aux siennes avant de l'embrasser langoureusement. Mes mains vinrent attraper ses hanches pour le plaquer un peu plus à mon bassin. Je profitais de cet instant, pour glisser ma bouche le long de son cou, avant de me reculer et de regarder sa réaction. Je ne pouvais pas cacher le sourire qui avait envahi mon visage de part cette étreinte. " Je suis toujours un poulpe ? Ou tu pourrais envisager de recommencer ? Parce qu'après tout, j'avais envisagé le mur, le sol, les caisses, mais je penche plus pour que tu me fasses découvrir les toilettes... Parce que je ne suis pas sûr que le comptoir risque d'être apprécié..." lui demandais-je tout en le plaquant dans le coin du mur le plus proche, repartant de plus belle à la découverte de son corps et de sa bouche. C'était certainement la première fois que quelqu'un me faisait autant d'effet... Il faut une première fois à tout après tout !
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