[Hot] Fin de soirée bien arrosée... (PV David Evans)

Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

La soirée de boulot était enfin terminée et de ce fait Dave et moi quittions notre poste de travail. On avait encore eu de la chance de pouvoir bosser de nouveau ensemble ici. A croire qu'on était fait pour bosser en duo. La soirée avait été bonne comme d'habitude. J'avais même eu le droit à plusieurs verres payés par des clients qui pensaient qu'un jour je terminerais dans leur lit mais ils pouvaient toujours rêver puisque j'avais déjà ce qu'il fallait de ce côté-là et que je ne comptais pas aller voir ailleurs. Pourquoi serais-je allée voir ailleurs alors que nous filons le parfait amour depuis cinq ans maintenant ? Je ne comprendrais jamais ces couples qui passent leur temps à se tromper à tour de bras avec tout ce qui bouge... Pour ma part je ne doutais pas de Dave et j'espérais que j'avais raison...

Etant pas loin de notre lieu de travail nous sommes donc rentrés à pieds jusqu'à chez moi. C'était souvent comme ça après le boulot, Dave venait chez moi pour terminer la soirée dans mes bras. Même s'il vivait chez ses cousins pas très loin de chez moi. Toutefois je n'allais jamais les embêter, respectant leur vie de famille et de toute façon jamais je ne m’immiscerai sauf si j'y étais invitée. Arrivés devant chez moi, je sortais la clé de mon sac à mains afin de la glisser dans la serrure et de déverrouiller la porte. Une fois que ce fut fait, j'ouvris la porte et m'engouffrais dans mon appartement où je me pressais de poser ma veste ainsi que mon sac sur le porte-manteaux de l'entrée. Je laissais mon petit-ami rentrer et fermer derrière lui tandis que moi je partais déjà vers la cuisine afin d'aller chercher une bouteille ainsi que deux verres pour continuer un peu la soirée tranquillement au salon où j'allais déposer le tout.

Je ne prie même pas la peine de demander à David de me suivre, après tout, il était un peu comme chez lui ici et avait ses habitudes avec moi. Il savait très bien qu'on allait comme souvent boire un verre ou plusieurs avant d'aller terminer la nuit dans mon lit ou un autre endroit de l'appartement où nous pourrions nous laisser à nos pulsions sexuelles en toute liberté. Je déposais le tout sur la table basse du salon et partis m'installer dans le canapé en attendant que Dave vienne me rejoindre. Durant ce temps je servais nos deux verres de vodka pure puis refermais la bouteille. Lorsqu'il arriva enfin je posais son verre dans sa main et pris ensuite le mien que j'avalais d'une traite avant de le reposer sur la table basse puis de regarder David qui n'avait toujours pas bu le sien. "Quoi tu n'en veux pas ? Tu veux autre chose peut-être ?" Quant à moi j'attrapais déjà de nouveau la bouteille afin de me servir un autre verre. Pour moi la soirée était loin d'être terminée et je comptais bien en profiter encore au maximum. Ayant envie de me sentir encore mieux, je partis chercher un joint dans ma réserve secrète ainsi qu'un briquet et revins juste après au salon, m'asseoir près de Dave avant de l'allumer et de commencer à tirer une taffe dessus. Mon regard se tourna ensuite vers David "T'en veux ?" Lui demandais-je en lui tendant le joint que j'avais à la main. De mon autre main j'attrapais mon verre de vodka et l'avalais encore d'une traite avant de le reposer et de m'installer confortablement contre le dossier du canapé.

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

On avait fini par se faire engager dans le même bar, ça ne me déplaisait pas complètement, la boîte contenant beaucoup d'endroit tranquilles où l'on pouvait se faire plaisir, de toutes les manières qui puissent exister. Bon il fallait tout de même attendre les pauses, que l'on prenait la plupart du temps séparément, l'un remplaçant l'autre, alors je privilégiais les rencontres diverses et variées, même si certaines ne duraient qu'une dizaine de minutes, on trouvait moyen de se revoir le temps d'une nuit. Je restais prudent, je ne voulais pas perdre Kenzi non plus, pas seulement parce que c'était un super coup, ou qu'elle me permettait de me faire passer pour le gars le plus normal qui soit, quoi que je me considérais pas non plus comme bizarre, mais la bisexualité l'était pour certains. Bref, Kenzi était importante pour moi, pas seulement pour ces raisons, mais aussi parce que je m'y étais attaché, je l'aimais bien. Je m'étais même surpris à être un peu jaloux lorsqu'elle s'était faite accosté au bar dans la soirée, ça arrivait souvent qu'elle se fasse payer plusieurs verres comme ça, et elle ne se gênait pas pour en profiter, j'aimais cette façon qu'elle avait de les éjecter aussi vite qu'ils étaient venus seulement après avoir obtenu ce qu'elle désirait, l'attirance était là, c'était indéniable et même si ça faisait presque cinq années que je partageais son lit, je la dévorais des yeux comme au premier jour.

Elle n'avait pas eu à insister pour que je l'accompagne jusque chez elle, c'était même devenu une habitude, et puis surtout qu'il était six heure et demi du matin un samedi soir, et que tous les alcooliques qu'on avait servit plus tôt dans la soirée étaient bourrés et erraient encore dans les rues. Quand je ne pouvais pas la raccompagner je m'arrangeais toujours pour qu'elle ne fasse pas la fermeture, même si je savais qu'elle savait parfaitement bien se défendre, je n'avais pas la moindre envie de prendre le risque pour le vérifier. Et puis de toute façon j'habitais à tout juste deux rues de chez elle en compagnie d'Adelyn et Asher. Je m'étirais en lâchant un bâillement tandis qu'elle déverrouillait la porte de son appartement, avant de l'ouvrir pour s'engouffrer à l'intérieur, je la suivis et, tandis qu'elle se dirigeait dans la cuisine, je fermais la porte derrière moi, retirant mes basket sans prendre la peine de me baissé. J'atteignais le salon en même temps qu'elle et retirais ma veste, la déposant sur le dossier de canapé, avant de filer squatter sa salle de bain pour me mouiller le visage de façon à me réveiller un peu. Les nuits étaient aussi longues que mes journées dernièrement et je n'avais que trop peu d'heure de sommeil à mon effectif, j'avais grandement besoin d'une grasse matinée, ou de quoi me faire oublier la fatigue.

Je rejoignis de nouveau le salon et Kenzi me tendait déjà un verre, j'observais le liquide transparent qui se trouvait à l'intérieur, de la vodka, sans diluant bien évidemment, j'esquissais un sourire, on avait encore le droit à sa boisson favorite ce soir. Je relevais la tête vers elle, m'apprêtant à descendre mon verre, ce qu'elle avait déjà fait, et elle parut d'ailleurs troublée que ça ne soit pas déjà mon cas, me proposant autre chose. Je lui lançais un nouveau sourire. "Nope, c'est très bien." Sur ces mots j'avalais ma boisson avant de me saisir de la bouteille et de m'affaler sur le canapé, préférant largement me ressourcer à même le goulot. Je m'allongeais de tout mon long sur le canapé, laissant seulement de la place pour qu'elle puisse s'y asseoir, tout en la regardant farfouiller un meuble pour en sortir un joint déjà roulé, qu'elle alluma presque aussitôt avec le briquet qu'elle avait sorti avec lui. Elle prit la première taffe avant de finalement me proposer en me le tendant. "Quelle question !" Je m'emparais de celui ci tandis qu'elle finissait son verre d'une traite avant de le reposer pour se poser contre le dossier du canapé. J'en profitais pour changer de position, posant ma tête sur ses cuisses, mes jambes allongées sur l'accoudoir, je tirais une taffe sur le joint avant de recraché la fumée dans sa direction avec un sourire. "L'ascenseur... On a jamais fait l'ascenseur." J'aimais l'embêter sur tous les endroits où on avait pu s'adonner à quelques plaisirs charnels, trouvant toujours un nouveau lieu, une nouvelle excuse pour pouvoir remettre ça avec elle. Il fallait avouer que le fait d'avoir oublier l'ascenseur, qui était pourtant un classique, était assez décevant.

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Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Tandis que je m'étais déjà enfilé mon premier verre de vodka, j'avais remarqué que Dave n'avait pas touché au sien. Je lui avais donc demandé s'il voulait autre chose que de la vodka mais tout en souriant il m'avait répondu que ça lui convenait. Alors qu'il me répondit ça, je m'étais servi un deuxième verre tandis que lui terminait son verre et prenait déjà la bouteille que je venais à peine de poser sur la table basse. Visiblement il ne comptait pas continuer à boire dans un verre puisqu'il gardait la bouteille avec lui tandis qu'il s'installait sur le canapé. Pendant que moi j'étais partie chercher un joint que j'avais très vite allumé et dont j'avais tiré la première taffe avant de le tendre à Dave en lui demandant s'il en voulait. En écoutant sa réponse, j'avais compris que je venais de lui poser une question complètement idiote. Il attrapa le pétard alors que moi j'avalais mon deuxième verre avant de me caler contre le dossier du canapé. Un sourire vint s'afficher sur mon visage lorsque David posa sa tête sur mes jambes. Il tira sur le joint avant de me cracher la fumée au visage. Il me parla ensuite d'ascenseur en sous-entendant qu'on avait jamais fait l'amour dans cet endroit. Je réfléchissais tout en disant "Ascenseur, ascenseur ????" Aussitôt j'essayais de me remémorer tous les endroits où nous avions déjà couchés ensemble et oui il avait raison, jamais nous ne l'avions fait dans un ascenseur. Je fus interrompue dans mes pensées par un frottement le long de mes mollets. Mon regard descendit dans cette direction et je ne pus que sourire en voyant ma chienne Bella. Visiblement elle nous avait entendu rentrer et venait me quémander des papouilles. Mais même si je l'adorais, là je n'étais pas trop d'humeur pour jouer avec elle. "Bella file au panier !" Lui dis-je tout en la regardant partir avec son air triste. Juste après ça je reportais mon attention sur Dave et lui répondis "Hum oui tu as raison... Il va falloir qu'on remédie à cela. Et tout de suite !" De mes mains je lui fis comprendre qu'il devait se pousser de mes jambes.

Une fois que ce fut fait je lui tendis ma main pour qu'il l'attrape et me suive jusqu'à la porte d'entrée puis m'arrêtais pour le laisser enfiler ses baskets qu'il avait enlevées en entrant chez moi. Quant à moi je n'avais pas encore enlevées mes chaussures donc je n'avais pas ce souci. Pendant qu'il enfilait ses chaussures je lui piquais le joint qu'il avait toujours à la main afin de tirer de nouveau dessus. J'étais impatiente, pressée que l'on aille faire des folies de nos corps dans l'ascenseur de l'immeuble. Ascenseur que je n'avais pas besoin d'utiliser en temps normal puisque je vis dans un appartement du rez-de-chaussée. Je piétinais littéralement sur place tout en continuant à fumer. J'avais encore bien de l'énergie à revendre malgré l'heure qu'il était. Mais vu le temps que mettait Dave à enfiler ses baskets, visiblement j'étais la seule à être en pleine forme. N'en pouvant plus d'attendre, j'ouvris la porte de chez moi, toujours le joint à la main et lui dis "Bon je t'attends dans l'ascenseur."

Je n'attendis même pas sa réponse et partais déjà en direction de l'ascenseur qui se trouvait au bout du couloir. Je ne mis pas longtemps à arriver devant, j'appuyais sur le bouton pour le faire descendre et lorsqu'il arriva enfin, s'ouvrant devant moi, je m'engouffrais directement à l'intérieur et appuyais sur le bouton pour empêcher la fermeture automatique des portes en attendant que David me rejoigne. Il arriva après un certain temps et je ne pus m'empêcher de lui dire "Hum t'es sûr que tu te sens d'attaque vu le temps que tu as mis pour me rejoindre ?" J'adorais le taquiner de la sorte... Comme on dit qui aime bien châtie bien. Et comme je l'aime plus que bien, le diction est encore plus vrai avec moi. Après quelques secondes je pris de nouveau la parole pour lui dire "A moins que tu ne préfères aller dormir papy ?" En terminant ma phrase je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Une fois que Dave fut à l'intérieur j'enlevais mon doigt du bouton qui empêchait la fermeture automatique des portes puis rendis le joint à David. "Hum on bloque l'ascenseur ou t'as envie de délirer en le laissant fonctionner quitte à se faire surprendre ?"

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

Je la regardais réfléchir à la question, tout en tirant de nouveau sur le joint, m'amusant avec la fumée pendant qu'elle était dans ses pensées, mais Bella vint m'interrompre dans la suite de ronds que je formais avec la fumée. Celle ci était arrivée silencieusement pour se frotter contre les jambes de Kenzi, je recrachais le restant de fumée dans un grognement, tandis que sa propriétaire l'envoyait se coucher dans son panier. Ce chien était une vraie calamité mais elle était au moins docile et partit aussi vite qu'elle était arrivée, se roulant en boule dans son panier installé dans un coin du salon. Kenzi reporta son attention sur moi alors que je prenais un nouvelle taffe, m'affirmant que j'avais raison, bien sûr que j'avais raison, ma mémoire était plus qu'excellente, l'ascenseur avait bel et bien été oublié, elle proposa même d'y remédier, immédiatement. Ce n'était pas pour me déplaire, et elle me poussa la tête de ses mains pour que je me retire de ses jambes. Je me redressais tout juste qu'elle me tendait déjà la main pour que je la suive, je l'attrapais et me laissais guider jusque dans le couloir, pétard à la bouche et bouteille à la main. Tout cet encombrement me rendait la tâche difficile pour ce qui était d'enfiler mes baskets. J'avais pris le joint dans une main, mais elle me le piqua au passage, tirant dessus devant mon nez alors que je n'arrivais toujours pas à enfiler cette foutue godasse. Elle piétinait d'impatience et je finis par me laisser tomber par terre pour enfiler mes chaussures plus facilement, tandis que Kenzi s'enfuyait déjà comme une voleuse, pétard à la main en direction de l'ascenseur. "Mais attends !!" Je me relevais en vitesse après avoir exprimé haut et fort mon désaccord en signe de protestation, la poursuivant à cloche pied tout en essayant d'enfiler ma deuxième basket. J'avais finalement réussi et, une fois arrivé dans l'ascenseur, elle se permit de lâcher un commentaire sur ma lenteur. Je ne pris pas la peine de répondre et me contentais de dévisser le bouchon de la bouteille pour la porter à mes lèvres, je n'étais peut être pas au top de ma forme, ayant enchaîner les heures de boulot et les sorties toute la semaine, mais j'avais déjà été plus cassé que ça.

Elle en remit une couche, pesant ses mots avant de finir par me rire au nez. J'avalais plusieurs gorgées avant de détacher ma bouche du goulot de la bouteille, sans prendre la peine de la refermer, pour répondre à ses attaques. "Peste." Je lâchais le mot dans un sifflement, l'accentuant d'un léger sourire en coin. Son passe temps favori était de m'envoyer des pics à répétions, moqueries gentillettes que je relevais au gré de mes envies. J'attrapais le joint qu'elle me tendait avant de m'engouffrer à mon tour dans l'ascenseur, tirant dessus tout en me collant à elle. Elle me demanda de faire un choix entre bloquer l'ascenseur ou de prendre le risque que celui ci soit appelé et que l'on se retrouve avec quelques spectateurs. J'affichais un sourire à cette idée, mais hésitais encore à la réponse que je pourrais lui fournir, je n'avais pas franchement envie d'être interrompu. Je coinçais le joint entre mes lèvres et la saisit par l'une de ses cuisses pour la porter et la coller contre la paroi de l'ascenseur, me renversant un peu de vodka dessus au passage. Je me débarrassais en glissant la bouteille dans sa main, la mienne à nouveau libre, j'attrapais le joint sur lequel je venais de tirer et retenais la fumée dans mes poumons avant de l'embrasser langoureusement, ma main qui agrippait toujours sa cuisse glissa de celle ci jusqu'à sa taille, parcourant sa peau sous son t-shirt tandis que la fumée qui s'échappait de ma bouche allait rejoindre la sienne.

Lorsque je m'écartais d'elle, je recrachais le restant de fumée par le nez. Ma main se baladait sur son corps, caressant sa joue, effleurant son décolleté, jusqu'à finir par se loger dans la poche arrière de son jean le temps que je porte de nouveau le joint à mes lèvres avant de lui tendre de nouveau. "Tu devrais verrouiller l'ascenseur." Fis je en vidant mes poumons de la fumée qui les encombrait. Mes lèvres s'attardèrent dans le creux de son épaule où j'y déposais un baiser. "Je ne voudrais pas que tu sois interrompue en plein orgasme." Ajoutais je avec un sourire malicieux, prenant un malin plaisir à la faire attendre, sachant qu'elle en mourrait d'envie. Cinq ans et on n'avait jamais su s’arrêter, on ne s'était jamais lassé, l'attirance était toujours aussi forte, l'envie du corps de l'autre aussi indomptable.

(c) crackle bones

Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Bella était un amour de chien quoi que très pot de colle quand elle s'y mettait. Toutefois elle m'écouta aussitôt et repartit vers son panier tandis que je continuais de parler à Dave. Je l'avais entendu grogner quelque peu lorsque ma chienne était arrivée. Visiblement il ne la supportait pas tellement... Pourtant elle était adorable cette petite. Bon après, j'avoue que là ce n'était pas le bon moment pour qu'elle vienne nous casser les pieds alors qu'on venait tout juste de rentrer du boulot et qu'on avait juste envie de se détendre. D'ailleurs là avec ce dont on venait de parler, je n'avais plus qu'une envie, partir dans l'ascenseur pour réaliser ce vieux fantasme certes classique mais que je voulais tout de même tester. J'adorais ça qu'on fasse des folies dans tous les endroits possibles et imaginables. Tout comme j'adorais qu'on change de pratique régulièrement. Même si ça faisait cinq ans qu'on était ensemble, jamais il n'y avait eu de routine de ce côté-là et heureusement d'ailleurs... Car je ne sais pas si personnellement j'aurais aimé qu'on fasse toujours la même chose au même endroit. C'était ça qui était excitant, le renouveau. Rien de tel pour pimenter une vie de couple et empêcher de tomber dans la monotonie.

J'avais entraîné David à ma suite dans le couloir de l'entrée mais comme il prenait bien trop de temps à mon goût pour remettre ses baskets j'avais filé en vitesse alors qu'il protestait mais ça m'était bien égal. Il n'avait qu'à se dépêcher un peu. J'étais donc très vite arrivée dans le fameux lieu dont on avait parlé et n'attendais plus que lui. Je le vis arriver et ne pus m'empêcher de sourire en voyant la bouteille de vodka à sa main. J'adorais le taquiner et ne m'étais pas privée pour le faire, en me moquant gentiment de sa lenteur pour me rejoindre. Tandis que je me payais légèrement sa poire, il buvait une gorgée de vodka avant de me traiter de peste. J'haussais les épaules tout en répondant "Mais non mon chéri, je suis un ange, tu as oublié ?" Je rendis le pétard à David afin qu'il le termine puis refermais les portes de l'ascenseur quand il fut à l'intérieur. Tandis qu'il se collait à moi, je lui demandais s'il voulait qu'on bloque l'ascenseur histoire d'être tranquilles ou s'il préférait mettre un peu de fun en le laissant en mode normal, ce qui voulait dire que n'importe qui pourrait nous surprendre. Je remarquais son petit sourire alors qu'il semblait réfléchir à la question tout en tirant sur le joint.

Je n'avais toujours pas obtenu de réponse que mon petit-ami m'attrapait déjà pour me soulever afin de me plaquer contre les portes de l'ascenseur. Aussitôt je l'entourais de mes jambes. Je ne savais même pas comment il avait fait pour me soulever tout en gardant le joint dans sa bouche et en ayant également la bouteille de vodka. Ce qui eu pour effet qu'il se retrouve avec de la vodka renversée sur lui. Je ne pus m'empêcher de rire doucement tout en disant "Tu vas sentir bon la vodka maintenant. Je vais pouvoir te croquer comme ça." Il me tendit la bouteille et je ne me fis pas prier pour la lui prendre et en boire aussitôt une bonne gorgée. Alors que je venais de finir d'avaler ma gorgée, Dave lui avait tiré une latte du joint sans recracher la fumée et vint aussitôt m'embrasser langoureusement et il recracha la fumée du pétard dans ma bouche tout en continuant à m'embrasser et je sentais déjà l'une de ses mains qui glissait le long de mon corps pour remonter sous mon haut. David détacha ses lèvres des miennes et aussitôt je pris une nouvelle gorgée de vodka tandis qu'il caressait ma joue avant de faire glisser sa main sur mon décolleté pour finir partir se loger dans la poche arrière de mon jean tandis qu'il tirait de nouveau sur le joint qui allait être terminé. Il me le rendit d'ailleurs et je tirais la dernière taffe avant de le jeter au sol puisqu'il n'y avait pas de poubelle et que je ne comptais pas le garder à la main non plus. Finalement il me répondit que je devrais verrouiller l'ascenseur. Il en avait mis un sacré temps pour réfléchir et choisir cette option. Ses lèvres vinrent se poser sur mon épaule avant qu'il ne me dise qu'il ne voudrait pas que l'on soit interrompus alors que je serais en plein orgasme. Visiblement il n'était pas d'humeur joueuse pour le coup. Je lui souriais tout en appuyant sur le fameux bouton avant de lui dire "Hum je vois tu n'es pas d'humeur très joueuse..." De nouveau je portais la bouteille de vodka à mes lèvres en attendant qu'il se décide à faire quelque chose. Puis je repris de nouveau la parole "Et depuis quand ça t'importe ce genre de détails ?" Dis-je en arquant un sourcil tout en buvant de nouveau.

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

A mon insulte elle se contenta d'hausser des épaules, et de me répondre qu'elle était un ange. Je toussotais volontairement pour rendre sa réplique un peu plus ironique, ignorant le surnom qu'elle m'avait donné et qui m'avait écorché les oreilles. S'il y avait bien quelque chose que je n'aimais pas c'était ces petits surnoms niais que se donnaient certains couples. Bien qu'ils aient leurs avantages... Celui de ne pas se tromper de prénom par exemple. Les portes de l'ascenseur se refermèrent derrière moi alors que je rentrais à l'intérieur après avoir récupéré le joint que Kenzi me tendait, tout en me serrant contre elle. Elle me demanda mon avis sur le fait de verrouiller ou non les portes de l'ascenseur, je pris le temps de réfléchir tout en tirant une latte sur le joint. Je le gardais entre mes lèvres soulevant Kenzi d'une seule main, posée contre sa cuisse pour la plaquer contre les portes de l'ascenseur tandis qu'elle enroulait ses jambes autour de ma taille. Je me renversais de la vodka sur moi au passage mais n'y prêtais pas attention, ce qui n'était pas le cas de Kenzi qui ne perdait jamais une occasion de placer quelques-uns de ces mots doux, disant que je sentirais bon la vodka et qu'elle pourrait me croquer. "T'as bien raison... J'suis contre le gaspillage aussi." Chuchotais-je dans un sourire pendant qu'elle prenait la bouteille que je lui tendais pour en boire une gorgée. Elle l'avalait tout juste que je l'embrassais après avoir gardé la fumée que je venais de tirer sur le joint pour ne la recracher seulement lors de notre baiser langoureux. Je laissais ma main se balader le long de sa taille, glissant sous son t-shirt pour remonter jusque dans la cambrure de son dos que je caressais du bout de mes doigts.

Quand je me détachais d'elle, celle-ci en profita pour prendre une nouvelle gorgée de vodka, je la regardais faire en caressant sa joue de mon index avant de glisser jusqu'à son décolleté, je finis par ranger ma main baladeuse dans la poche arrière de son jean. Je tirais une dernière fois sur le joint avant de le tendre à Kenzi pour qu'elle puisse prendre la dernière latte. Ce qu'elle fit, jetant ensuite ce qui restait au sol, en voyant le carton tombé au sol mon envie de m'éclater le cerveau s’amplifia, je n'en avais pas eu assez pour ne serait-ce être bien, et plus ma consommation augmentait plus il m'en fallait pour subir les effets, c'était un cercle sans fin, mais j'essayais de ne pas trop en dépendre. J'essayais, je n’ai pas dit que j'y arrivais parfaitement non plus. J'avais finalement décidé de demander à Kenzi de bloquer l'ascenseur, n'étant pas d'humeur à être dérangé. Je glissais mes lèvres le long de son épaule déposant un baiser tandis qu'elles remontaient jusque dans son cou, l'envie de posséder son corps tout entier me consumait. Je glissais une excuse pour justifier mon choix, mais elle semblait tout de même déçue de celui-ci.

Elle laissa échapper sa déception en appuyant sur le bouton d'arrêt de l'ascenseur, constatant que je n'étais pas d'humeur joueuse tout en buvant une nouvelle gorgée de vodka. L'envie de la taquiner me vint et de ma main libre je poussais lentement le cul de la bouteille vers le haut pour la forcer à boire plus. Je vis de l'alcool s'échapper de sa bouche, coulant de la commissure de ses lèvres. "On avait dit pas de gaspillage..." Sur ces mots je glissais mes lèvres dans le coin de sa bouche pour y récupérer le peu de boisson qui s'en échappait avant de me saisir de la bouteille pour guider le goulot jusqu'à ma bouche, j'avalais quelques gorgées, manquant de m'étrangler quand elle remarqua un hic dans mon excuse que je lui avait sortis plus tôt. Depuis quand je me souciais qu'elle soit interrompue en plein orgasme ? La réponse était pourtant évidente, je lui fis remarquer en arquant un sourcil avant de tout de même prendre la peine de répondre. "Je me suis toujours soucier de ce genre de détails, mon plaisir résulte du tien." J'avais ponctué ma phrase avec un sourire presque malsain, même si c'était en partie la vérité et pas seulement un simple compliment pour flatter son ego. Gardant ce même sourire, avec un air de défi dans les yeux je poursuivis. "Mais si tu veux seulement le mien tu n'as qu'a te désintéresser de cette bouteille et descendre un peu plus bas." Je finis la bouteille, la laissant tomber au sol dans un tintement mais sans qu'elle ne se brise, et attrapais sa main pour la glisser en dessous de la ceinture de mon jean.

(c) crackle bones

Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Bien évidemment lorsque j'avais dit que j'étais un ange David s'était amusé à tousser pour me faire comprendre que ce n'était pas le cas. Je m'en fichais totalement et ne relevais absolument pas. Alors qu'il avait renversé de la vodka sur lui et que je m'amusais à lui lancer une petite remarque à ce sujet, Dave me répondit que j'avais raison qu'il ne fallait pas gaspiller et qu'il était contre aussi. Il me souriait même en disant ça. Pour le taquiner un peu plus je lui répondis "Et oui tu sais que je déteste le gaspillage..." Après ça j'avais récupéré la bouteille de vodka et m'étais bien évidemment servie dedans. Puis ce fut le moment d'échanger un baiser langoureux mais pas que... Puisque Dave s'était amusé à recracher la fumée du joint dans ma bouche. Mon Dieu ce que je pouvais adorer quand il faisait ça. C'était devenu un de nos petits jeux favoris avec le temps. Depuis que David avait mis la bouteille de vodka dans mes mains, celle-ci ne quittait quasiment plus mes lèvres. Toutefois je m'arrêtais un peu pour terminer le joint que je jetais ensuite négligemment sur le sol de l'ascenseur. David commença à m'embrasser au niveau de l'épaule jusqu'à remonter dans mon cou, faisait monter un frisson.

Comme me l'avait demandé David, j'appuyais sur le bouton de l'ascenseur pour éviter que quiconque ne vienne nous interrompre durant notre partie de jambes en l'air. Je n'avais pas pu m'empêcher de faire plusieurs commentaires à ce sujet puis j'avais une fois de plus portée la bouteille de vodka à mes lèvres pour en boire une nouvelle gorgée. Sauf que Monsieur fut pris soudainement d'une envie de jouer et s'amusa à relever presque totalement la bouteille afin que j'aie trop de vodka dans la bouche et que ça déborde. Bien évidemment il me servit une nouvelle fois sa réplique sur le gaspillage. En plus de ça j'avais manqué de m'étouffer avec cette connerie. Je commençais à toussoter tandis que Dave s'amusait à récupérer la boisson qui avait coulé de ma bouche avec ses lèvres. Il ne tarda pas à récupérer la bouteille afin de la vider de son contenu. Après ça je lui demandais depuis quand il s'inquiétait que l'on m'interrompe en plein orgasme. Je remarquais que ma question avait l'air de l'avoir surpris. A tel point que lui aussi avait failli s'étouffer avec la vodka. A son tour il leva un sourcil en me répondant que son plaisir résultait du mien. Je ne pris pas la peine de lui répondre, en revanche lui me faisait un sourire que je trouvais étrange. Après j'étais peut-être en train de psychoter à cause de l'alcool et du joint.

Du coup je décidais de faire abstraction de mon ressenti, me disant que mes pensées étaient peut-être légèrement perturbées. Je regardais toujours David qui affichait toujours le même air sur son visage. Alors qu'il terminait la bouteille et la jetait au soleil je lui criais "Eh ma meilleure amie !" Je pris une mine faussement déçue avant de dire "Et voilà j'ai plus rien à boire moi, comment je fais pour me mettre minable moi maintenant ?" Je soupirais tout en terminant ma phrase.

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

Quand je jetais la bouteille Kenzi protesta, disant que c'était sa meilleure copine et qu'elle ne pourrait plus se mettre minable maintenant que celle ci était vide. J'haussais des sourcils en l'observant d'un air légèrement surpris. Alors comme ça madame avait envie de s'éclater le cerveau, il fallait avouer qu'elle avait plus de temps pour dormir que moi et qu'elle semblait en meilleure forme. De mon coté mon cerveau était ramolli au possible entre la fatigue le vacarme de ma nuit de boulot, sans compter la quantité de vodka que j'avais ingurgité et le joint que je venais de fumer. "Depuis quand t'as envie de te mettre minable ?" Fis-je en reprenant ses propres termes, en effet, selon moi il y avait une différence entre les fois où l'on s'était éclaté le cerveau, et celles où elle avait fini minable au possible, à vomir sans cesse, au point que j'avais du être au petit soin durant toute la nuit. J'avais plus l'envie de me mettre bien, que l'on s'éclate un peu sans avoir à décuver toute la matinée et à me taper une incroyable gueule de bois cette après midi, même s'il était rare que les gueules de bois soient inexistantes dans mon cas.

Tandis que je glissais ma main dans la sienne pour l’inciter à descendre jusqu'à ma braguette, je caressais son dos de mon autre main mes doigts parcourant un chemin imaginaire sous sa peau frémissante. Elle s’exécuta à l'ouvrir sans protester pour mon plus grand étonnement avant de s'appuyer sur mes épaules pour retomber sur ses pieds.

(c) crackle bones

Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi mais apparemment Dave avait l'air surpris de savoir que je voulais me mettre minable. Déjà ça se voyait par son comportement mais en prime il me demandait depuis quand je voulais me mettre dans cet état. J'haussais les épaules avant de lui répondre "Je sais pas, j'avais envie c'est tout..." Oui ça faisait un sacré bon moment que je ne m'étais pas prise une cuite et allez savoir pourquoi mais ça me manquait... Particulièrement ce soir d'ailleurs. Peut-être parce que ça me rappelait mon ancienne bande d'amis avec qui j'adorais picoler le soir en été... Ceux avec qui j'avais fumé mon premier joint. Il y avait fort longtemps que je ne les avais plus vus. La plupart d'entre eux étaient mariés et avaient des enfants... Ce qui est loin d'être mon cas... Non pas que je veuille me marier ou avoir des enfants, mais ça fait bizarre de se dire que tous ses anciens potes sont casés et ont une famille. Cela me rappela à quel point je pouvais me sentir minable par rapport à eux... Surtout que d'après les échos que j'avais, eux avaient arrêté la drogue ou tout du moins certains d'entre eux. Pour ma part je n'en avais pas envie, je n'étais pas accroc mais ça me faisait du bien de fumer un joint de temps en temps.

Depuis que j'étais arrivée ici, je me sentais encore plus seule qu'avant... Je n'avais pas d'amis et les seules personnes que je connaissais vraiment étaient le cousin et la cousine de Dave. Certes c'était déjà pas mal, mais je ne pouvais pas délirer avec eux comme je l'aurais fait avec mon ancienne bande d'amis.

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

Je me tenais l'abdomen d'une main dans un geste instinctif, m’interrogeant sur la cause de ce sentiment étrange, dévisageant Kenzi comme si elle y étais pour quelque chose. En croisant son regard la sensation s'intensifia, montant jusque dans ma poitrine, je blanchis légèrement, me rappelant à quoi correspondait cette description. Oh non pas toi Dave, pas elle. Je ne pouvais pas catégoriquement pas tomber amoureux de Kenzi, elle était l'une de celles qui pouvaient prétendre à obtenir le record de la fille ayant été le plus cocue au monde. J'avais tellement menti à cette fille que le jour où elle l'apprendrait, elle ne m'adresserais plus jamais de ma vie la parole. Elle serait même capable de m'abattre sur le champ, j'allais certainement pas tomber amoureux de cette fille , et puis depuis quand on tombait amoureux d'une fille d'un coup comme ça juste après avoir baisé dans l'ascenseur ?! Si j'avais vraiment des sentiments pour elle, pourquoi je m'en rendais compte après cinq ans de relation ? On nageait vraiment en plein délire, mais après tout, même si c'était le cas, elle n'étais pas forcé de le savoir.. Je me mis à ressentir de la culpabilité, voire même de la haine à mon propre égard, m’intéressant soudainement à tout ce que je lui avait fait subir, j'étais un véritable enfoiré. Je repris légèrement contenance avant de m'approcher d'elle et l'embrasser, et, pour la surprise générale, avec tendresse, laissant échapper ma culpabilité. Allez Dave reprend toi. Je me détachais de ces lèvres et soupirais. "Dis.. J'ai l'droit à un massage ?" Je lui avais posé la question en traçant des arabesques du bout du doigt sur son épaule, retrouvant ma malice et ayant déjà oublier cette sensation bizarre qui m'avait pris quelques minutes plus tôt. Mais elle avait beau être partie, les questions qui fusaient dans ma tête étaient restées elles. Kenzi massait vraiment bien et je lui quémandais souvent de me badigeonner de ses huiles de massage lorsque j'étais un peu trop courbaturé par le manque de sommeil et mon art de faire de chacune de mes journées comme de mes nuits de véritables marathons. Et puis être avec elle, dans le noir, sur son lit, sous ses doigts habiles, avait le don de m'apaiser, et j'en avais donc énormément besoin, là, tout de suite.

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Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Alors que je venais de finir de me rhabiller, je jetais un oeil vers Dave et je le trouvais bizarre. J'arquais un sourcil en le regardant, me demandant s'il se sentait mal à cause de l'alcool ou du pétard qu'on avait fumé. Quoi qu'il en soit ça ne pouvait être que ça, selon moi. Je le voyais devenir de plus en plus blanc et continuais donc à penser que c'était à cause de ça. Mon inquiétude ne faisait qu'augmenter au fur et à mesure que les secondes passaient... En plus de ça, il ne disait absolument rien, ce qui n'était pas fait pour me calmer. Oui parfois j'agissais avec lui comme une véritable maman poule...

Je fus tirée de mes pensées par Dave qui s'était rapproché de moi afin de m'embrasser tendrement. Une nouvelle fois il m'étonnait. Jamais auparavant il ne m'avait embrassé de cette manière. Je sentais que si ça continuait comme ça, j'allais avoir plein de questions qui défileraient dans ma tête. L'entendre soupirer en prime ne me rassurait pas du tout... Au contraire même... Et avec mon franc parlé je lui lançais "Si ça te dégoûte de m'embrasser, te force pas surtout !" Dis-je en le repoussant.

A peine quelques instants plus tard, il revint vers moi en s'amusant à dessiner sur mon épaule avec son doigt tout en me demandant s'il pourrait avoir un massage. A mon tour de soupirer tout en lui disant "J'sais pas, on verra..." Sur ces mots je me penchais et ramassais le restant du joint ainsi que la bouteille de vodka qui traînaient sur le sol. Je me redressais ensuite et appuyais directement sur le bouton pour déverrouiller l'ascenseur et appuyais ensuite sur celui qui servait à ouvrir les portes et m'empressais de sortir une fois qu'elles furent ouvertes puis me hâtais de retourner jusque chez moi. Une fois dans mon appartement je me dirigeais directement vers la cuisine où je jetais la bouteille vide ainsi que le reste du joint avant de repartir vers l'entrée où je croisais Dave sans lui adresser un mot, encore et toujours en train de me poser des questions à son sujet. J'enlevais mes talons avant de fermer l'appartement à clés puisque Dave était entré entre temps.

Une fois ceci fait je m'en allais directement vers ma chambre et me jetais dans mon lit qui m'avait manqué même si j'avais encore assez la forme pour tenir plusieurs heures de plus. Finalement je me relevais de mon lit et partis jusque dans la salle de bains afin de me changer. J'enlevais mes vêtements que je posais dans un coin et attrapais une nuisette propre que j'avais déposée là avant de partir bosser. J'enfilais cette dernière avant de repartir sur mon lit adoré où je m'allongeais sur le dos, regardant le plafond avec les mains derrière la tête, cherchant à comprendre ce qui arrivait à Dave. En effet je le trouvais différent des autres fois et il fallait que je sache ce qu'il se passait, ne trouvant pas du tout son comportement normal... Bizarrement c'était comme si tout ceci avait fait redescendre mon taux d'alcoolémie et comme si je n'avais pas fumé ce joint... Je soupirais en cherchant à comprendre. Même si je me doutais que je pourrais me triturer les méninges dans tous les sens que ça ne me donnerait pas la réponse à mes questionnements. Je soufflais et me levais de mon lit pour filer directement en direction de la cuisine où j'attrapais une bouteille d'alcool, peu importe lequel c'était, je m'en fichais, j'avais juste besoin de me vider la tête.

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

Lorsque je l'embrassais avec tendresse, pour mon plus grand étonnement et le sien également, la drôle de sensation avait déjà disparu, mais les questions trottaient toujours dans ma tête, ce qui m'arracha un soupir. Kenzi dut le prendre mal puisqu'elle me repoussa en répliquant que je n'avais pas à me forcer de l'embrasser. Je l'avais fixée d'un air surpris, sa réaction m'avais fait mal, ce qui me surpris d'autant plus, qu'est ce qu'il m'arrivait ? Il était où le Dave qui lui aurait rit au nez à cette réflexion ? Je remis rapidement mes idées en place, repartant à la charge, en caressant son épaule du bout de mon doigt, je lui quémandais un massage, celle ci étant très douée pour ça et j'avais plus que besoin de me détendre, mais son soupir n'indiquait rien de bon, et j'eus raison de m'inquiéter puisqu'elle me fournit qu'un simple "On verra" en guise de réponse.

C'était mal partit, je m'efforçais de ne pas insister puisque celle ci m'esquiva pour ramasser ce qui restait du joint ainsi que la bouteille de vodka vide qui jonchaient au sol. Je commençais à me demander ce que j'avais fait de travers puisque celle ci appuya sur le bouton de déverrouillage des portes puis sur celui pour les ouvrir avant de sortir de l'ascenseur sans m'accorder le moindre regard. Je soupirais, agacé par son cinéma et énervé contre moi même, si bien que je restais bien une bonne minute debout, immobile, au milieu de l'ascenseur. Je me passais une main sur le front, fermant les yeux un moment, pour me forcer à bouger, et je finis par trouver le courage de sortir de l'ascenseur, lorsque je passais la porte d'entrée de l'appartement celle ci était retournée dans le couloir, enlevant ses talons. "Ken.." Je ne pris même pas la peine de finir de prononcer son prénom puisque celle ci me passa devant pour fermer la porte à clé en silence, sans poser les yeux sur moi, m'ignorant totalement. Mon coeur se serra, qu'est ce que j'avais encore fait ? Elle avait déjà filer avant que je ne trouve la réponse.

Je me laissais tomber sur le canapé allumant une cigarette, tandis qu'elle était partie dans sa chambre. Je tournais la tête vers Bella, la chienne était toujours couchée dans son panier, elle avait redressé la tête lorsque je m'étais étaler de tout mon long sur le canapé, la tête posée sur l'accoudoir. Je coinçais ma cigarette avant de tapoter le sol pour l'inciter à venir, elle obéit, apparemment ravie d'obtenir de l'attention, je la grattais entre les oreilles avec un sourire amusé. "J'crois que je te comprends maintenant. J'te traiterais plus de ballon de foot ambulant." Me voilà rendu au point de parler à un chien, je ne savais pas si c'était les effets de la fatigue, de l'alcool, du joint ou peut être un mix des trois, mais c'était pas bon. A vrai dire je n'étais pas vraiment habitué à ce que Kenzi m'ignore comme ça, je n'aimais pas ça. Je soupirais en finissant ma cigarette, caressant toujours la chienne de ma main libre, celle ci s'était littéralement allongée sur le dos, réclamant toujours plus de papouilles. Je finis par me lever, et c'est à ce même moment que Kenzi avait débarqué dans la cuisine, je la dévisageais alors qu'elle avait une bouteille de rhum à la main. Je pris un air exaspéré et me dirigeais vers elle pour lui arracher la bouteille des mains avant de reposer celle ci dans le frigo. "C'est bon ça suffit maintenant et me force pas à la vider pour t’empêcher de la boire. J'peux savoir ce que j'ai fait pour que tu m'ignores comme ça ?" Je lui barrais la route la forçant à me faire face. Il n'était pas question qu'elle s'échappe, ou qu'elle ne m'ignore plus longtemps, je ne le supportais pas et ça avait le don de me foutre en rogne, je serrais du point pour m'inciter à rester calme.

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Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Etant déjà en train de me poser des questions au sujet de mon petit-ami, je n'étais pas à prendre avec des pincettes et ce fut encore pire lorsque je l'entendis soupirer juste après qu'il ne vienne m'embrasser. De sa propre initiative en plus ! Quel culot il avait là. D'ailleurs je ne m'étais pas gênée pour lui lancer une réflexion cinglante. Ce qui eut pour effet de le surprendre, je le remarquais à l'expression sur son visage. Lui qui avait l'habitude de me voir douce, c'est sûr que ça devait le changer. Mais bon je n'étais pas toujours un ange non plus et il le savait. Si j'avais quelque chose à dire, je le faisais savoir. Et en plus de ça il avait le toupet de me réclamer un massage. Ça j'avais l'habitude qu'il m'en réclame mais là je n'étais franchement pas d'humeur et je ne comptais donc pas lui en faire...

Sans débattre plus longtemps je m'étais empressée de sortir de ce fichu ascenseur après l'avoir déverrouillé. Au préalable j'avais ramassé le foutoir qu'on avait mis dedans et avais jeté le tout dans la poubelle de ma cuisine en rentrant chez moi. Alors que j'étais ensuite retournée vers l'entrée pour enlever mes chaussures, j'avais croisé Dave sans lui accorder la moindre attention, même si lui tentait de me parler. Je n'avais pas envie de lui parler... Du coup je m'étais contentée de fermer l'appartement à clés avant de partir me changer pour finalement faire une nouvelle apparition dans la cuisine.

J'avais sorti une bouteille de rhum histoire de me changer les idées mais visiblement ce n'était pas du goût de Dave qui me l'enlevait déjà des mains et la rangeait dans le frigo avant de me dire que c'était suffisant. En clair d'après lui j'avais assez bu. Sauf que non j'étais loin d'être soûle d'une part et son comportement m'avait clairement fait reprendre vite mes esprits, comme si je n'avais rien bu de la soirée. Et puis depuis quand il se souciait du fait que je boive trop ? Je lui lançais alors un regard froid tandis qu'il me demandait pourquoi je l'ignorais. Bella avait décidé de s'en mêler puisqu'elle était arrivée entre nous deux et qu'elle grattait mes jambes pour réclamer mon attention. Alors que je jetais un oeil vers elle, mon regard tomba entre temps sur la main de Dave qu'il serrait comme s'il avait envie de me frapper. Je relevais donc la tête vers lui en disant "Mais je t'en prie, vas-y frappe moi ! Fais toi plaisir." Dis-je pour le provoquer et lui montrer qu'il ne me faisait absolument pas peur. Bella continuait toujours à gratter mes jambes. Visiblement elle voulait sortir faire ses besoins mais je remarquais que c'était peine perdue, que Dave ne me laisserait pas passer. Du coup je soupirais avant de lui dire en le regardant droit dans les yeux. "Ce que t'as fait ? Tu le sais très bien ! Et pas la peine de me mentir ou quoi que ce soit. Je vois très bien que tu me caches quelque chose, tu te trahis toi-même par ton comportement... Et personnellement je n'ai pas de problème contrairement à toi. Et si tu n'as plus envie d'être avec moi, tu n'as qu'à me le dire tout de suite au lieu de te forcer à m'embrasser pour soupirer juste après." Il voulait savoir, au moins maintenant il le savait. Bella insistait de plus en plus et je baissais mon regard vers elle en disant "Oui Bella, quand Monsieur David sera prêt à me laisser passer je pourrai te faire sortir." C'était rare que je l'appelle par son prénom mais lorsque je le faisais, c'était signe que quelque chose clochait et j'étais quasiment sûre qu'il allait le comprendre. De nouveau je levais les yeux vers Dave en disant "C'est bon je peux sortir ma chienne ?"

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

Elle me lança un regard froid alors que j'avais rangé la bouteille au frais et que je lui demandais pourquoi elle m'ignorais ainsi. Je n'avais vraiment pas saisit le pourquoi elle tirait cette tête et qu'elle s'abstenait de me parler ou même de m'accorder un regard depuis l'ascenseur. Est ce qu'elle avait remarqué mon court instant de panique dans l'ascenseur ? A cette question les questions fusèrent à nouveau au point de m'en donner le vertige. Non c'était carrément impossible, je me faisais certainement des idées, je ne pouvais pas être amoureux d'elle, c'était certainement le mélange d'alcool, de drogue et de fatigue accumulés d'hier et de cette nuit qui me rendait légèrement dingue, tout partirait après quelques heures de sommeil, c'était certain. Je serrais toujours mon poing de façon à me calmer mais Kenzi le remarqua puisqu'elle fit sous entendre que je voulais la frapper. J'arquais un sourcil, sans savoir desserré mon poing, elle commençait à me taper sur le système, je grinçais des dents. Comme si j'avais déjà levé la main sur elle, jamais je ne l'avais fait, et ce n'était pas aujourd'hui que ça changerait, je tenais trop à elle pour le faire, et puis les autres pouvait bien dire ce qu'ils voulaient Kenzi était la douceur incarnée sous son caractère de cochon. Mais je faillis flancher quand elle finissait par m'expliquer le pourquoi de son ignorance à mon égard depuis tout à l'heure, mon coeur manqua un battement lorsqu'elle me dit que je savais parfaitement de quoi elle parlait et que je devais cesser de mentir. Est ce qu'elle m'avait grillé ? Mon visage passa de l'inquiétude à la surprise, pourquoi m'avait elle pas plutôt fichu à la porte ? Personnellement si j'apprenais avoir été cocue pendant des années j'aurais flingué chacun des responsables un par un en terminant par celui qui en était la cause.

Mais la suite me troubla puisqu'elle me fit remarquer que j'avais changer de comportement, je réfléchissais donc à ce que j'avais bien pu faire différemment ces derniers jours, mais rien ne me vint, j'avais fait comme d'habitude. Je réussissais de moins en moins à la suivre et ne comprenais même plus lorsqu'elle me dit que j'avais un problème, enfin si peut être que c'était le fait que j'aimais couché avec des garçons le problème, tout autant que les filles d'ailleurs, je m'attendais bien à ce genre de réflexion mais ça me fit l'effet d'un coup de poing dans les côtes. Pourquoi fallait il toujours traiter les gens un peu plus différents comme des phénomènes de foire ? Comme si c'était eux qui avait un problème ? Comme si on devait obligatoirement rentrer dans des cases bien précise. J'aimais avoir le choix, si ça faisait de moi un phénomène de cirque alors certes, j'en étais un. Ce ne fut simplement qu'à sa dernière phrase que je finis par percuter, j'étais en total hors sujet, elle parlait de mon comportement dans l'ascenseur, soit, j'avais peut être agit un peu bizarrement mais pourquoi elle s'était fait des films pareil bon sang ?! Je l'aimais. Mon poing se desserra, merde, je l'aimais peut être un peu trop... C'était pas prévu comme ça. Quand je vis Kenzi baisser la tête, je fus pris d'un bref moment d'inquiétude, m'attendant à la voir pleurer ou quelque chose de ce genre, un comportement de fille quoi. Mais elle n'avait baissé les yeux que parce que sa chienne était à nos pieds, en train de gratter contre la jambe de Kenzi. Je m'en était pris plein la gueule et j'avais réussi à rester calme, j'étais plutôt fier de moi, mais le pire arriva quand Kenzi s'adressa à sa chienne en faisant certainement la chose que je détestais le plus au monde, moyen de me faire comprendre qu'elle était encore fâchée, les gens l'utilisaient généralement dans les cas d'urgences pour me faire redescendre sur Terre les fois où je pétais les plombs, dans les bons comme dans les mauvais moment, bref ça avait l'art de me calmer. Et même si elle avait ensuite demander si elle pouvait passer pour sortir son chien l'air de rien. Dans ce cas ci, ça n'avait fait qu'augmenter mon degrés d'énervement, et mon poing se referma pour atterrir dans la première chose qui se trouvait à proximité, un placard, celui vu sa porte se creuser sous la pression et des échardes vinrent se planter dans mes doigts, à croire qu'il n'y avait pas que la porte du placard qui s'était cassé, mais ça me détendit un peu, même si je savais que j'allais le payer cher. "J'vais la sortir, j'ai besoin de changer d'air." Je tournais les talons, sifflant pour inciter Bella à me suivre et sortis en claquant la porte.

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Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Je faisais exprès de provoquer Dave pour le pousser à bout afin qu'il me parle et me dise ce qui lui passait par la tête mais pour le moment ça ne fonctionnait pas à mon grand regret. Pourtant je voyais tout un tas d'émotions défiler sur son visage. Ce qui ne fit que me montrer d'avantage que j'avais raison et qu'il me cachait bien des choses... Maintenant il me restait à savoir lesquelles. Parce qu'évidemment je ne comptais pas lâcher le morceau tant que je ne saurais pas ce qu'il me cache. Bien évidemment durant notre "engueulade" si on pouvait appeler ça ainsi puisqu'il ne prenait même pas la peine de me répondre, Bella était venue montrer qu'elle était présente et qu'elle voulait que je m'occupe d'elle. Seulement je savais que je ne pourrais pas le faire puisque Dave m'avait coincée près du réfrigérateur et qu'il ne voulait pas me laisser partir de là. Il attendait que je lui explique mon mutisme envers lui. Après avoir soupiré je lui avais alors balancé tout ce que je pensais de son comportement. Seulement j'avais beau lui cracher tout ce que je pensais à la figure, rien n'y faisait il gardait le silence comme moi quelques minutes plus tôt. Ça commençait sérieusement à me gonfler. D'autant plus que ma chienne ne cessait de me quémander de l'attention. Du coup j'avais baissé ma tête afin de lui parler et avait prononcé le prénom de mon amoureux plutôt que son diminutif en disant à ma chienne qu'elle sortirait quand il serait décidé à me laisser sortir. Je savais qu'il n'aimait pas ça et je l'avais fait exprès... Pour le faire réagir. Espérant qu'ainsi il parlerait... Ceci ne fonctionna pas plus que mes précédentes tentatives. Du coup je lui demandais si je pouvais sortir ma chienne. Et bizarrement c'est là qu'il s'énerva et cogna dans l'un des placards de ma cuisine. *Ben voyons...* Pensais-je en voyant l'état de mon placard. Après s'être défoulé, David m'annonça qu'il allait lui-même sortir mon chien parce qu'il avait besoin de changer d'air. Etant toujours aussi énervée, le regardant partir je lui lançais "Ouais c'est ça, casse-toi !" Bien évidemment il ne se retourna pas et ne me répondit pas non plus. Etant toujours très énervée j'ouvris de nouveau la porte du frigo et embarquais avec moi la bouteille de rhum que Dave m'avait confisquée quelques minutes plus tôt. Je refermais le frigo et m'en allais en direction de ma chambre, la bouteille à la main.

Je m'affalais sur mon lit et ne mis pas longtemps avant de l'ouvrir et de commencer à boire. Boire dans l'unique but de me déchirer la tête et oublier cette soirée merdique... Ou tout du moins essayer... Puisque ce ne serait pas chose facile. Plus les minutes passaient et plus la bouteille se faisait légère, jusqu'à ce qu'elle soit vide de son contenu. Lorsqu'elle fut complètement vide, je la posais par terre près du lit et attrapais mon oreiller afin de le glisser sous ma tête pour tenter de trouver le sommeil. Chose extrêmement difficile aussi, surtout quand j'étais dans cet état d'anxiété, de colère. Je soufflais un grand coup dans l'espoir de virer les émotions qui m'envahissaient mais non ça ne servait à rien. Je n'allais quand même pas m'enfiler une autre bouteille pour m'abrutir ? Si ?

Je ne savais plus quoi faire. Devais-je vraiment boire jusqu'à ne plus tenir debout ? Ou alors arrêter et accepter les questions qui m'envahissaient ainsi que les émotions qui allaient avec ? Mon Dieu que j'avais horreur d'être dans cet état. Pourquoi avait-il fallu qu'il change de comportement comme ça, d'un coup ? Ça me montait tellement au cerveau que je commençais à douter de sa fidélité... Chose sur laquelle je n'avais jamais douté jusqu'ici. Mais là ça me prenait de plus en plus la tête. J'étais sûre et certaine qu'il y avait anguille sous roche et rien ne m'enlèverait cette idée de la tête. Une nouvelle fois je lâchais un énorme soupir. En plus Bella n'était même pas là pour m'apaiser ne serait-ce qu'un minimum.

Sachant très bien que je n'arriverais pas à m'endormir je me levais de mon lit, attrapais la bouteille vide que j'emmenais directement à la poubelle puis partis vers le coin salon. J'allumais la télévision mais ne tombais que sur des émissions de télé-shopping. Du coup je levais les yeux au ciel, attrapais ma clé usb qui contenait les épisodes des séries où j'avais un train de retard et la branchais sur le côté de l'écran plat puis partis m'installer dans le canapé, télécommande à la main et lançais un épisode de la série Supernatural. J'essayais de me mettre dedans mais évidemment lorsque j'étais dans un tel état de nervosité, rien ne pouvait me calmer et je n'arrivais pas à me concentrer sur la télévision. Du coup je me contentais de regarder le feuilleton sans vraiment le regarder, perdue dans mes pensées.

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

En claquant la porte derrière moi Kenzi m'avait crié un "C'est ça casse toi" que je décidais d'ignorer, une fois sur le palier je lâchais un soupir, qu'est ce que j'avais encore foutu ? Je glissais ma main dans ma poche pour saisir une nouvelle cigarette, je jetais un coup d’œil à Bella, je n'avais pas de laisse, j'étais parti sans vraiment réfléchir, à bout de nerfs. J'avais même oublier ma veste, mais heureusement pour moi il faisait déjà jour, ce qui me fit d'ailleurs remarqué que je manquais cruellement de sommeil. La chienne se dressait sur ses pattes pour s'appuyer sur ma jambe, elle avait l'air pressée de sortir dehors, contrairement à moi. Je ne savais pas vraiment quoi faire, complètement dépassé par les événements. En faisant le bilan ça paraissait plutôt désastreux, j'étais tombé amoureux d'une fille avec qui j'étais censé être en couple depuis cinq ans et que j'avais trompé a maintes reprises puisque celle ci me servait de simple alibi pour masqué ma bisexualité à ma famille. Génial, j'étais littéralement dans la merde jusqu'au cou et j'ignorais totalement comment m'en sortir. "Allez viens Bella" Je descendis les escaliers avant d'atteindre la pote de sortie de l'immeuble, naviguant entre les rues la chienne trottinant près de moi, ne s'autorisant à s'éloigner de moi seulement une fois que nous fûmes arrivés au parc. J'avais déjà finis ma cigarette mais m'en allumais une autre, je contemplais ma main qui avait doublé de volume et qui saignait toujours sans que je m'en soucis vraiment, je tentais de bouger des doigts sans grand succès. "Oh pitié faites que ça soit pas cassé sérieux..." Je relevais la tête surveillant Bella qui était partie un peu plus loin celle ci galopait dans l'herbe sous le soleil sans se soucier du reste, j'ignorais complètement l'heure qu'il était, je m'affalais sur un banc en tirant à nouveau sur ma cigarette. Ma tête était sur le point d'imploser, j'étais épuisé et mon cerveau marchait à plein régime. Je pris une grande inspiration, jetant mon mégot un peu plus loin avant de siffler Bella tandis que je me levais du banc. J'étais bien obliger de rentrer de toute façon, la chienne accourait déjà vers moi et certains passants m'avaient dévisager le long de la route tandis que je lui faisais la conversation, exprimant mes réflexions à voix haute pour mieux réfléchir. Je m'arrêtais devant la porte de l'immeuble, lançant un dernier coup d’œil à Bella avant de rentrer. "Tu t'en fou d'tout ça hein ? T'es juste un chien, t'as pas c'genre de problèmes." Une fois sur le seuil de la porte de son appartement j'hésitais à rentrer, la main sur la poignée, je pris mon courage à demain et ouvrait la porte. Je trouvais Kenzi assise sur la canapé, une de ses séries préférées passant sur l'écran de télévision. Je ne lui laissais pas le temps de me gueuler un peu plus dessus ou de me faire une quelconque autre réflexion. Je me plaçais derrière elle, l'entourant de mes bras mes mains posées contre son ventre, il suffisait juste que je balance la vérité, c'était pas si compliqué, juste la vérité. "Écoutes Kenzi... Je suis fatigué, j'ai mal partout et... Et je t'aime. J'suis désolé d'accord ?" Bon j'avais été honnête, j'avais tout dit, notamment que je l'aimais et que j'étais désolé, deux choses que l'on entendait pratiquement jamais de ma bouche. J'enfouissais mon visage dans son cou. "Faut qu'je dorme..."

(c) crackle bones

Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Même si ce soir j'avais bu pas mal, je tenais encore bien la route. Puisque effectivement j'ai toujours bien su tenir l'alcool, souvent par le passé ça surprenait mon ancienne bande d'amis. D'autant plus que souvent les mecs étaient bourrés alors que moi à peine chaude comme ils le disaient si bien.

Enfin quoi qu'il en soit j'étais toujours assise dans le canapé à regarder plus ou moins Supernatural, une de mes séries préférées que je peux regarder des heures et des heures sans me lasser. Hormis une saison que je n'ai pas du tout aimée... Bon après faut aussi avouer que leurs histoires d'anges me tapent assez sur les nerfs mais j'aime tellement les frères Winchester que je ne peux pas arrêter de regarder cette série. Ces deux-là me font mourir de rire... Même si là ce n'était pas le cas vu mon taux d'anxiété. Je n'arrivais même pas à me concentrer sur la télévision. N'arrêtant pas de me poser des tas de questions sur Dave. Toutefois je laissais la série défiler sur l'écran plat, jetant un oeil sans vraiment comprendre de quoi causait l'épisode, mais au moins ça me faisait un fond sonore, c'était déjà ça. Il m'arrivait aussi régulièrement de contrôler mon téléphone au cas où je ne l'aurais pas entendu vibrer, mais rien, aucun message, aucun appel... Je soupirais en le reposant près de moi sur le canapé. Les minutes défilaient et je me demandais où pouvait bien être passé Dave mais pas question que je lui écrive, trop de fierté pour ça... J'espérais également qu'il prenait grand soin de ma petite chienne, sachant qu'il ne l'appréciait pas beaucoup. Sans en savoir la raison d'ailleurs.

Alors que je commençais à désespérer, j'entendis le bruit de la porte d'entrée qui s'ouvrait et vis apparaître Bella. Aussitôt un sourire vint s'afficher sur mon visage en la voyant. "Bella ma chérie, viens voir maman !" Lui dis-je en la regardant. Aussitôt elle arriva en courant à mes pieds, se mettant debout le long de mes jambes pour me quémander des caresses que je lui apportais avec grand plaisir. Alors que je m'occupais d'elle, je vis arriver Dave qui se dirigeait vers moi et vint se mettre derrière moi, passant ses bras autour de moi afin de poser ses mains sur mon ventre. Il en profita pour me faire ses excuses et me dire qu'il m'aimait. J'arquais un sourcil, n'ayant pas pour habitude d'entendre ce genre de choses de sa part. Ce qui ne fit que me faire poser d'avantage de questions même si je tentais de ne pas le montrer, préférant garder ça pour moi pour le moment... En effet je n'avais pas envie que la guerre des nerfs recommence, pas maintenant... D'une part parce que mine de rien ça m'épuisait nerveusement mais aussi parce que Dave m'avait dit qu'il était fatigué et qu'il avait mal partout. Et de ce fait mon côté maman poule s'était réveillé pour prendre le dessus. Alors que j'allais pour lâcher Bella et poser mes mains sur celles de Dave, je remarquais son poing qui était sacrément amoché. Cela me fit faire une grimace alors qu'il me disait qu'il devait dormir tout en posant sa tête dans mon cou. Je me tournais pour déposer un bisou sur sa joue avant de lui dire. "Mais avant ça, faut nettoyer ta main... Même si personnellement je pense que tu devrais aller aux urgences pour ça..."

Sur ces paroles je me dégageais de son étreinte, me levais du canapé avant de le rejoindre pour l'entraîner par la main (celle qui n'était pas amochée) jusqu'à la salle de bains où je le lâchais enfin afin de prendre le nécessaire pour nettoyer sa blessure. Lorsque ce fut fait, je jetais tout dans la poubelle de la salle de bains avant de lui dire. "Maintenant tu peux aller te coucher. Moi je ne sais pas si je vais y aller. Je n'arriverai pas à dormir..."

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

Alors que j'étais à peine rentré dans l'appartement, Bella accourait déjà vers sa maîtresse, comme si elles s'étaient séparées il y a une éternité. J'aurais très bien pu lever au ciel, faire une remarque désobligeante ou tout simplement soupirer d'un air agacé, mais je n'en fis rien, trop occupé à réfléchir de ce que je pourrais bien dire à Kenzi. Elle m'avait jeté un coup d'oeil tout en caressant sa chienne alors que je me dirigeais vers elle, je m'attendais à une nouvelle réflexion mais elle garda elle aussi le silence, je passais mes bras autour d'elle après m'être placé derrière elle. Je glissais de brèves excuses et mots tendres à son oreille, me surprenant moi même, ajoutant que j'étais complètement épuisé, mais je ne savais pas si mes mots avaient eu leur effet puisqu'elle était de dos et que je ne voyais pas son visage, mais étrangement, j'avais l'impression que son silence n'annonçait rien de bon. Mais lorsque j'enfouis mon visage dans le creux de son cou, déclarant qu'il fallait que je dormes, elle réagit enfin, déposant un bisou sur ma joue, ce qui eu pour effet de me rendre immédiatement le sourire.

Elle déclara qu'il fallait déjà soigner ma main ajoutant qu'elle aurait même préféré m'emmener à l’hôpital, je jetais un coup d'oeil à mes doigts et mes phalanges, ceux ci étaient légèrement bleutés et enflés mais ça ne saignait plus. "Pas besoin d'aller à l'hosto tout va bien regarde !" Je bougeais les doigts après ma protestation, ce qui m'arracha une petite grimace de douleur, mais si je pouvais les bouger c'est que ce n'était pas cassé, pas besoin d'en faire tout un plat donc. Je haïssais les hôpitaux, c'était remplis de médecins tous plus aigris les uns que les autres, qui vous parlaient dans leur jargon de scientifique et lorsque l'on osait déclaré que l'on avait comprit que quelques mots sur tout leur monologue, ils vous réexpliquaient les choses, cette fois comme si vous étiez le dernier des abrutis pour ne pas avoir compris la première version. Mais ce n'était pas le plus pénible, non, il y avait les murs blanc, froid, aussi froid que leurs tables en inox remplies de toutes leurs pinces et aiguilles en tout genre. Bref, rien d'enthousiasment, autant dire que quand je pouvais éviter de me retrouver dans ce genre d'endroit, je le faisais. J'étais très mauvais malade aussi, il fallait l'avouer, je n'aimais pas me bourré de médocs et suivais rarement les conseils du médecin, mais j'étais comme ça, je savais pas m'arrêter.

Elle se retira de mon emprise, se levant du canapé avant de m'entraîner par ma main encore valide jusque dans la salle de bain malgré tous mes grognements de protestation. Elle déballa compresse et bouteilles de désinfectant après avoir lâcher ma main, je la regardais faire en soupirant, impatient qu'on en termine. Elle se hâta à la tâche, manipulant ma main avec délicatesse, nettoyant la plaie et retirant les échardes de bois du placard que j'avais enfoncer plus tôt. Je m'efforçais de paraître impassible mes tous mes efforts furent gâchés par mon soupir de soulagement lorsqu'elle eût enfin terminé. Mais je repris vite du poil de la bête lorsque celle ci me dit que je pouvais aller me coucher mais qu'elle, de son coté, n'en ferait rien. Je fis une moue désapprobatrice, avant d'exprimer mon désaccord à voix haute. "Ah non je veux mon doudou pour dormir moi ! Et puis on avait pas parlé d'un massage..?" J'insistais du regard, espérant obtenir une réponse positive cette fois plutôt qu'un vague "on verra". Finalement je n'attendis même pas sa réponse pour l'entraîner jusqu'à sa chambre, celle ci était tout à fait représentative de Kenzi, bien rangée mais pas trop. Je me laissais tomber sur le lit, couché sur le ventre, attrapant un oreiller dans lequel j'enfouissais mon visage.

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Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Bien que je me posais de plus en plus de questions au sujet de Dave, j'avais décidé de ne pas reprendre notre dispute de ce soir. En effet j'étais trop fatiguée pour ça et visiblement lui aussi d'après ce qu'il m'avait dit. Toutefois les questions ne cessaient pas de se bousculer dans ma tête... Malgré tout je ne pus m'empêcher de faire un bisou sur la joue de Dave et fus ravie de voir que ça le faisait sourire. Je lui avais confié qu'il fallait nettoyer sa main même si j'aurais préféré l'emmener à l'hôpital. Je levais les yeux au ciel en le voyant me montrer que tout allait bien et lui répondis du tac au tac. "Oui j'ai connu une gamine qui a fait exactement la même chose devant son médecin pour ne pas aller à l'hôpital alors qu'en fait elle avait un truc cassé..." Je ne terminais pas ma phrase et me contentais de soupirer, sachant pertinemment que de toute façon quoi que je dise, il ne voudrait pas y aller. Donc ça ne servait à rien d'insister. Même si je l'avais bien vu grimacer à cause de la douleur. Il ne voulait pas y aller, soit, alors il n'irait pas, tant pis pour lui...

Je me contentais de me lever du canapé, d'aller le rejoindre pour enfin l'entraîner dans la salle de bains même s'il protestait, je n'en avais que faire. Je le laissais s'asseoir sagement sur le rebord de la baignoire tandis que je sortais tout ce dont j'avais besoin pour enlever les échardes qui étaient sur son poing et ensuite nettoyer toutes ses plaies. Monsieur comme à son habitude avait soupiré pour montrer son mécontentement mais ça m'était bien égal. Il avait voulu faire le malin en fracassant la tête à mon placard, il allait maintenant assumer ses actes. Malgré tout j'avais de la chance puisqu'il ne se plaignait pas. Cependant lorsque j'eu terminé je l'entendis soupirer de soulagement et m'étais retenue de rire alors que je jetais à la poubelle ce dont nous n'avions plus besoin puis que je rangeais le reste. Alors que j'avais fini de m'occuper de lui, j'avais confié à Dave qu'il pouvait aller dormir même si moi je ne savais pas si j'irais. Bien évidemment il me montra qu'il n'était pas d'accord et argumenta même en disant qu'il avait besoin de son doudou puis comme j'aurais dû m'en douter, me reparla de ce foutu message dont il avait tant envie depuis tout à l'heure. De son regard je pouvais voir qu'il était déterminé à ce que je cède à ses demandes. Je n'avais même pas pu ouvrir la bouche qu'il m'entraînait déjà vers ma chambre. Je soupirais en le voyant s'allonger sur le ventre et attendre que je fasse son massage.

Je retournais illico dans la salle de bains chercher les huiles de massage puis en revenant je lui lançais "Très bien t'as gagné mais ça ne va pas durer trois heures je te préviens !" Je m'approchais du lit et posais le panier d'huiles sur le lit près de moi avant de me mettre à califourchon sur les fesses de Dave en lui disant "De une je ne suis pas ton doudou ! De deux ça serait mieux si t'enlevais ton t-shirt si tu tiens vraiment à avoir ton massage." Oui je n'étais pas d'accord avec le fait qu'il m'appelle son doudou et je ne pus m'empêcher de revenir une nouvelle fois sur le sujet. "Ah oui si tu tiens vraiment à avoir un doudou, je peux aller t'en acheter un dans un magasin de jouets." Je n'étais pas vraiment d'humeur à lui faire son massage mais comme d'habitude il avait gagné... Qu'est-ce-qu'il pouvait m'énerver lorsqu'il faisait ça. J'espérais seulement que ça allait vite être expédié et qu'il s'endormirait pour me fiche la paix. Parce que si lui pouvait faire comme si de rien n'était, moi je n'y arrivais pas... Je me posais trop de questions et ça allait me rendre malade ou me tuer si ça continuait. Je n'avais qu'une hâte qu'il dorme et qu'ensuite lorsqu'il serait réveillé, que je puisse de nouveau passer à l'attaque pour enfin savoir le fin mot de l'histoire. Oui je suis têtue, bornée ou tout ce que vous voulez mais c'est comme ça et pas autrement.

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

Je grognais d'impatience dans l'oreiller quand j'entendis des bruits de pas dans la chambre prouvant qu'elle quittait la pièce. Je levais la tête et jetais un regard curieux autour de moi pour savoir où elle avait bien pu disparaître. La lumière de la salle de bain était allumée, bingo, je ne pus réprimer un sourire satisfait avant de replonger mon visage dans l'oreiller. Je l'entendis revenir en déclarant forfait à haute voix, ne cédant qu'à moitié en précisant qu'elle n'y passerait pas des heures. Je ne lui accordais pour seule réponse qu'un nouveau grognement étouffé dans l'oreiller, je savais pertinemment que j'étais bien trop épuisé pour faire durer le caprice, elle n'aurait pas besoin de beaucoup de temps pour que je tombe dans les bras de Morphée. Elle s'approcha du lit, posant le panier d'huiles dessus avant de s'installer sur moi.

Mais si elle m'avait céder, elle n'avait pas perdu sa langue pour autant, elle me reprocha le surnom que je lui avais accordé plus tôt avant de me conseiller d'enlever mon T-shirt si je tenais à ce qu'elle commence. Je bougonnais en m’exécutant, me soulevant à seulement quelques centimètres du lit puisque la demoiselle était toujours confortablement installée sur moi. Je me laissais retomber sur le lit comme une masse, mon visage frappant l'oreiller et je sentis Kenzi remuer sur moi. Cette dernière n'avait pas l'air d'avoir envie de lâcher l'affaire tout de suite, du moins pour ce qui s'agissait du surnom. Je soupirais ce qui produisit un drôle de son venant de l'oreiller, je finis par relever la tête, m'appuyant sur mes avant bras pour me redresser un peu. "C'est bon c'est qu'un surnom, tu vas t'en remettre !" C'était la fatigue qui parlait, et peut être aussi l'impatience, puisqu'elle tardait à faire ce à quoi j'avais sûrement le plus envie en ce moment, me détendre, dormir, et un surnom débile ne valait vraiment pas la peine de faire un si gros débat.

Je me frottais le visage luttant contre l'engourdissement que le sommeil me donnait et regrettant déjà de m'en être pris à Kenzi. Je me retournais vers elle, la forçant à basculer à coté de moi sur le lit, pour la dévisager. "Écoutes si tu veux pas c'est pas grave, laisse tomber. J'veux juste dormir." Dis je comme pour m'excuser. Je n'étais pas franchement doué pour m'excuser, pas uniquement une question de fierté ou d'orgueil, je ne savais juste pas vraiment comment m'y prendre. Sur ces mots, je m'installais plus confortablement sur le lit, prenant l'oreiller dans mes bras sur lequel je posais ma tête. J'avais toujours eu cette position initiale pour dormir, et me réveillais pour la plupart du temps dans cette même position, pas étonnant puisque je ne bougeais quasiment pas dans mon sommeil, j'étais toujours parfaitement immobile, excepté quelques rares fois dans certains rêves trop mouvementés. Je restais donc là, sur le ventre, l'oreiller dans les bras sans bouger d'un cil, luttant encore un peu contre le sommeil dans l'attente d'une quelconque parole ou ne serait-ce que d'un geste de la part de ma petite amie.

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Mots d'amour : 146 A débarqué le : 19/04/2015

Fin de soirée bien arrosée...

Dave & Kenzi.

Je pouvais entendre Dave grogner mais ça m'était complètement égal. Alors que je lui avais précisé qu'il serait mieux d'enlever son t-shirt il le fit non sans bougonner. Mon Dieu ce qu'il pouvait être ronchon quand il s'y mettait. En plus de ça il n'était pas à prendre avec des pincettes aujourd'hui. Il me parla assez mal et je ne répondis rien... Ne voulant pas jeter plus d'huile que ça sur le feu. Je m'étais juste contentée de lui lancer un regard noir vu qu'il s'était redressé pour me regarder. Je voyais Dave qui commençait à frotter son visage, visiblement il devait être crevé. Pour ma part même si je l'étais un peu, je savais que je ne dormirais pas... Une fois de plus. Alors que je n'avais toujours pas bougé, Dave me fit descendre de lui pour que je me retrouve près de lui. Je poussais le panier d'huiles plus loin pour ne pas me retrouver couchée dessus. Dave me regardait et m'avoua que si je n'avais pas envie de faire son massage, ce n'était pas grave puisqu'il voulait surtout dormir. Je ne trouvais rien d'autre à répondre qu'un simple "Ok dans ce cas tu devrais dormir."

J'attrapais le panier d'huiles et me levais du lit puis je m'en allais ranger le panier dans la salle de bains avant de me rappeler que nous n'avions pas éteint le téléviseur. Je pris le chemin du salon et me saisissais de la télécommande afin d'éteindre la télévision puis retournais vers la chambre et m'allongeais sur le lit en regardant Dave et en lui disant "Dors bien, à tout à l'heure." Je déposais un baiser sur sa joue avant de m'installer comme à mon habitude, sur le côté. D'ordinaire avant de trouver le sommeil, je change de position environ toutes les dix minutes. Sauf que là je savais pertinemment que je ne fermerais pas l'oeil. Du coup j'allais bouger le moins possible pour laisser Dave dormir et moi j'attendrai simplement qu'il se réveille... Je ne l'avais pas embrassé comme d'habitude parce que j'étais encore sur les nerfs et pensive... Il fallait vraiment que j'arrive à lui faire cracher le morceau. Quitte à ce que ça parte en guerre civile mais au moins je serais fixée une bonne fois pour toutes. Je soupirais discrètement en pensant à tout et n'importe quoi. Aux possibilités que Dave me trompe. Et si c'était ça ? Depuis quand et avec qui ? A moins que ça ne soit autre chose mais dans ce cas quoi ? Mon esprit était tout embrouillé et ce n'était pas bon, pas bon du tout... En règle générale lorsque j'ai des impressions comme ça, elles s'avèrent être vraies... Comme si j'avais un sixième sens. Le pire dans tout ça c'est qu'avant aujourd'hui, jamais il ne m'était arrivé d'imaginer que Dave puisse me tromper. Pourtant là c'était la première chose à laquelle je pensais. J'avais hâte d'être à quelques heures plus tard pour enfin avoir cette fichue discussion avec lui. Elle était nécessaire si je voulais avoir ensuite l'esprit tranquille... Toutefois je ne savais même pas comment je viendrais à réagir si mon impression était la bonne. Quoique si je savais que je réagirais mal, très mal... Mais après je ne savais pas exactement ce que je ferais.

Mots d'amour : 261 A débarqué le : 19/04/2015

David J. Evans Featuring Mackenzie Gold

Fin de soirée bien arrosée... Un peu trop ?

J'aurais peut-être mieux fait de me taire, puisque Kenzi avait aussitôt affirmé que je devais dormir après mes paroles. Et j'avais beau lutter un peu plus contre le sommeil dans l'espoir de trouver une quelconque occasion de réconciliation, elle n'en fit rien, se contentant de se lever du lit pour ranger son assortiments de crèmes et autres huiles de massage dans la salle de bain. Je ne bougeais toujours pas, tendant simplement l'oreille pour guetter ses déplacements, la télévision qui agissait en bruit de fond s'éteignit, sûrement Kenzi. Elle revint de la chambre sentant le lit bouger sous moins tandis qu'elle s'installait dessus. Elle m'adressa tout juste la parole et je restais silencieux, légèrement boudeur, de nous deux c'était elle le cœur tendre, celle qui faisait le premier pas, je fermais rapidement les yeux, l’air de rien, quand elle se pencha au-dessus de moi pour m’embrasser la joue, seulement la joue, mais un sourire vainqueur s’étendit tout de même sur mes lèvres tandis qu’elle s’installait et je ne fis aucun commentaire, c’était toujours mieux que rien. Je ne la sentis pas bouger, contrairement à son habitude, elle qui peinait tant à trouver le sommeil. Moi en revanche, je n’avais même pas à le chercher, et je sombrais rapidement, me laissant tomber dans les bras de Morphée.

J’heurtais le sol dans un bruit fanfaronesque, mon oreiller ne pouvait être que le seul coupable puisque celui-ci trônait encore sur le lit vide. Kenzi n’était plus là. Je restais un moment étalé sur le sol, une migraine me fendant le crâne en plus de la chaleur ambiante de la pièce, sûrement parce que le soleil frappait sur les vitre de la fenêtre, même soleil qui me brulait les yeux au point de m’arracher quelques larmes. Les yeux mi-clos, trop aveuglé par la lumières, je cherchais à tâtons mon téléphone portable pour avoir une approximation de l’heure qu’il était. Vu la météo là dehors, on était certainement au beau milieu de l’après-midi, j’en concluais donc que je n’avais pas tant dormi que ça. Je frottais les yeux pour émerger ne serait-ce qu’un peu, clignant ensuite des paupières pour m’habituer à la lumière, pourquoi ces foutus volets étaient ouverts aussi ?! Je ne me rappelais pas non plus les avoir fermés, en fait je ne me rappelais pas grand-chose, j’avais plutôt envie de regrimper sur le lit et retourner à mes rêves, non pas que j’étais fan de Kung Fu mais qu’est-ce que j’y pouvais ? Ça se saurait si on pouvait choisir de quoi on rêve la nuit ! Je me recentrais sur la recherche de celle qui me servait d’alibi dans mes nombreuses conquêtes masculines et tentais même de l’appeler. Fainéantise de me lever ? Très probable. Je n’étais pas franchement du matin. "Kenzi t’es là ?" J’affichais une expression de surprise en entendant ma voix complétement déraillée si Kenzi avait réussi à m’entendre, elle n’aurait sûrement rien compris. Je me raclais la gorge, avant de me relever en m’appuyant sur le matelas. Je fis un détour dans la salle de bain et ne pus m’empêcher de ricaner fasse à mon reflet dans le miroir, visage blafard, yeux soulignés de noir. "Si Ad me voit comme ça j’vais encore me faire engueuler…" Certes je ne dormais pas assez, mais ma chère cousine ne pouvait s’empêcher d’être la responsabilité incarnée, ce qui était beaucoup moins mon cas, ce n’était pas pour autant qu’on n’était pas liés comme deux doigts de la main. Ma voix semblait s’être éclaircie un peu plus et je retentais donc ma chance. "Kenzi ?" Je sortais au même moment de la chambre.

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