Asher vit le jour dans une ville du Texas, les beaux jours commençaient à arriver, mais il ne faisait pas encore chaud. L’accouchement s’était passé sans encombre et le petit nourrisson vit enfin le jour le 15 mars 1997, devant tout un tas de gens qu’il ne connaissait pas… heureusement la voix de sa mère, lorsqu’elle le tint enfin dans ses bras finit par le rassurer et les pleures cessèrent immédiatement.
« Mon petit Asher… ». Quelques heures plus tard, la maman fut emmenée pour se reposer alors qu’Asher était emmené pour être nettoyé et vérifier que tout allait pour le mieux pour lui. Une fois retourné auprès de sa mère, qui avait déjà de la visite en plus de ça, l’infirmière posa le bébé dans les bras de la maman.
« C’est mon petit frère ? » La mère eut un petit sourire et lui tandis.
« Tiens prends-le, tiens bien sa tête pour ne pas lui faire mal. » La petite fille fit exactement comme sa mère lui avait dit et regardait ainsi son petit frère, un sourire radieux sur les lèvres.
« Il ressemble à une patate mais je l’aime bien ! ».
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« Adelyyyyn ! Je peux jouer avec Hook ? Je te promets je serais très sage ! » Avec une bouille d’ange, Asher regarde sa sœur qui est en train de brosser son cheval. Il le trouve tellement beau et tellement grand, qu’en voyant sa sœur le montait, il a envie de faire pareil. Qui n’a pas envie de faire absolument les mêmes choses que ses aînés ? Tous les cadets ont un jour voulu suivre leur trace mais parfois, ce n’est pas forcément une bonne chose.
« Non Asher tu es trop petit encore. Je reviens mais ne touche à rien d’accord ? » Elle partit, et évidemment, le petit garçon n’avait pas envie d’écouter sa sœur, il prit un petit escabeau et monta dessus, à peine 6 ans, il avait déjà un caractère de cochon et allait parfois à l’encontre des ordres qu’on lui donnait. Evidemment, ce qui devait arriver, arriva ! Le cheval se cambra un peu, effrayant au passage le petit garçon qui finit par tomber de son perchoir. Dès qu’il toucha le sol, un craquement se fit entendre, et la douleur arriva, le faisant pleurer au passage. Adelyn arriva en trombe, attiré par le bruit.
« Asher ! Mais qu’est-ce que tu as fait ??!! » Tout en s’approchant, elle regarde son bras et soupira.
« Tu as dû te casser quelque chose… t’es pas possible ! Tu n’aurais pas dû y aller ! Je t’avais dit de ne pas bouger… » Asher se mit à pleurer encore plus fort.
« Je suis désolé !!! J’ai mal ! » Une fois après avoir appelé les parents à la rescousse et être allé à l’hôpital, il se retrouva avec un joli petit plâtre sans oublier le fait que sa mère l’ait réprimandé.
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Asher a maintenant 8 ans et ses parents viennent de leur dire à lui et Adelyn qu’ils vont déménager. Il entendait sa sœur demander
« Pourquoi est-ce qu'on doit déménager? » Asher n’écoute pas du tout ce que répond sa mère et regarde par la fenêtre. Lui non plus n’a pas vraiment envie de partir, il a encore plein d’amis ici, il s’amuse bien avec eux et veut rester ici, il s’y sent bien, tout comme sa sœur. Malheureusement, ils doivent suivre leur parents, et le jour du départ, Asher ne quitte pas sa sœur d’une semelle, un peu intimidé de prendre cet espèce de tas de ferraille volante… il n’a jamais pris l’avion, et ne sait pas du tout comment ça se passe, ca lui fait un peu peur. Tout se passe bien et Asher trouve ça tellement bien d’être en altitude qu’il n’arrêtait pas de regarder par le hublot durant tout le trajet.
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Quelques années plus tard, Asher est devenu un grand et beau jeune homme, il s’est entièrement fait une place ici, à Eugène. Il s’est fait une bande d’ami sympathique avec qui il traîne souvent les vendredi soir et les week end. Le reste du temps il est chez sa sœur et son cousin, il vit avec eux depuis qu’il a fini le lycée et comme la fac universitaire n’est pas très loin, avec l’accord de ses parents, il s’y est installé. Pour subvenir aux besoins et aider ses deux colocataires, Asher s’est trouvé un petit boulot dans un fast food, la tenue vestimentaire est affreuse mais au moins ça lui permet de gagner un peu de sous. Il ne se doute pas un instant de ce qui se trame dans les rues de Eugène à l’heure qu’il est…
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