Lou-Ann Ella Austen

18 ans - Née à Eugene - Américaine - Etudiante - Célibataire - We want brains - Chloe Moretz

un peu plus sur sa vie

Elle est claustrophobe ◖ Son père s'est tiré quand elle avait deux ans ◖ Sa mère collectionnait les mecs et passait plus son temps à se bourrer la gueule qu'à s'occuper de ses enfants: Et ça, Lou-Ann l'a encore en travers de la gorge ◖ Son frère aîné était le seul à s'occuper d'elle, alors qu'il n'avait que trois ans de plus qu'elle ◖ Elle possède quelques tatouages, qu'elle a fait alors qu'elle était encore bien jeune ◖ Elle se débrouille assez bien à l'école, mais ne fait strictement aucun effort: Alors dans le fond, heureusement qu'elle n'a pas besoin de trop se creuser la tête pour rester au niveau ◖ Elle adore les livres ◖ Elle est très franche, n'a pas réellement de filtre ◖ Quand elle ne sait pas comment réagir et qu'elle se sent perdue, elle a tendance à s'énerver et à utiliser ses poings plutôt que sa tête ◖ Elle n'a jamais été riche, s'est toujours contenté du strict minimum. Il lui ai même, petite, arrivée de porter les vêtements de son frère parce que leur mère n'avait pas les moyens de lui en acheter de nouveaux ◖ Elle sait parler le langage des signes, qu'elle a appris durant sa phase "rébellion". Elle faisait ça pour ne plus avoir à adresser la parole à sa mère: Oui, bonjour l'ingratitude ◖ Il lui arrive de fumer ◖ Elle sait jouer du violoncelle ◖ Parfois, elle écrit ◖ Elle n'aime pas tout ce qui est sucré, préférant nettement ce qui est gras et salé ◖ Elle n'est encore jamais tombée amoureuse ◖ Son seul modèle sur terre, c'est son frère ◖

Jolie petite histoire

PETITE CITATION QUI PÈTE DES PAILLETTES

un peu plus sur sa vie

"Tu m'fais chier! J'me casse!"

Ce sont les derniers mots que ton père a dit avant de claquer la porte de la maison. Du haut de tes six ans, tu assistes à la scène sans rien pouvoir faire, trop perdue. Trop surprise. Les engueulades de tes parents, tu les connais. Tu y es habituée, depuis le temps. Mais là, c'est différent, tu le sent. Tu le ressent au plus profond de tes tripes. Tout part en vrille, et tu ne peux que regarder ton monde se briser, ta famille imploser sur place. Ta mère s'échoue comme une loque sur le sol, en larmes. Elle est pâle, et tremble. L'alcool commence à s'évacuer de son système et elle va bientôt ressentir le manque: ces signes là aussi, tu les reconnais. Tu n'as jamais vu ta mère avec autre chose qu'un verre d'alcool ou une cigarette à la main, après tout. Et tu n'as jamais vu ta mère sans ton père: ça, c'est nouveau. D'ailleurs, tu es triste, soudainement. Ton paternel, il vient de se tirer. Donc, il vient de te laisser. De te laisser avec son ivrogne de femme. Soudain, une main se glisse doucement dans la tienne. Tu souris immédiatement en reconnaissant ton frère. Tu n'es pas toute seule, après tout: Tu l'as, lui. Il est maintenant ton monde, lui.



"Maman, sérieux t'es pas possible! Il est même pas dix heures du mat' et t'es déjà complètement défoncée! Et puis ça empeste dans toute la baraque à cause de ton joints à la con!" Tu t'énerves. Pourtant, tu ne comptais pas adresser la parole à ta mère aujourd'hui. Comme tous les autres jours. Mais là, le vase vient tout juste de déborder: Tu en as plus que marre de voir la maison dans un état pas possible. D'avoir une puanteur te suivant partout, où que tu ailles, sauf dans ta chambre: La seule pièce ou ta mère ne va jamais mettre les pieds. Et puis tu est crevée. Ta daronne s'est envoyée en l'air toute la nuit, puis manque de bol: ta chambre est juste à côté de la sienne. Du coup, tu n'as pas fermé l'oeil. Ou presque pas. "Eh, gamine! Tu parles pas à ta mère comme ça, pigé?" Surprise, tu dévisages le coup d'un soir de ton aînée, qui est assis à côté d'elle sur le canapé. Pour qui est-ce qu'il se prend, cet abruti?, pense-tu amèrement. Et tu lui réponds: "De quoi j'me mêle? T'es qui, mon père? Vas plutôt te faire foutre, pour voir." Tu sais, que tu ne devrais pas parler comme ça. T'as que treize ans, bordel. Mais à cet âge là, tu ne devrais pas non plus être obligée de porter ce qui te reste de famille à bout de bras. Tu ne devrais pas être obligée de voir ta mère se bourrer la gueule tous les matins, ni l'entendre baiser avec un mec différent tous les soirs. Donc oui, tu n'as rien d'une gamine ordinaire, tu en es bien consciente. Le type se lève soudainement et chancèle un peu sur place. Il ne tient pas bien sur ses jambes, l'abruti. Mais tout de même, tu te méfies: Oui, tu as déjà eu l'occasion de te disputer avec l'un des nombreux de ta mère...Et tu en as gardé un souvenir assez cuisant. D'ailleurs, la cicatrice en forme de cercle imprimée sur le dos de ta main droite, faite avec un mégot de cigarette, en est la preuve. Donc tu prends tes distances, tout en le scrutant. Il ne te fais pas peur: Tu es bien plus forte que lui et ne vas pas te mettre à pleurer ou à courir comme il semble le penser. Tu as peut-être l'air fragile comme ça, mais tu es forte. Tu es une battante, une survivante. "T'approche pas, l'ivrogne. Fais-même mieux: Dégage de chez moi.", lui dis-tu d'un ton tranquille mais sec en même temps. Tu ne pourras après tout te détendre que lorsqu'il sera parti. Mais il ne part pas. "Pour qui tu te prends, petite conne?" Charmant. Et ta mère ne fait rien pour te défendre alors qu'il s'approche de toi avec un air menaçant. Tu crains alors le pire, et recule d'un pas. Tu te prépares à lui mettre une raclée dont il se souviendra. Mais tu n'as le temps de rien, et lui non plus: Quelqu'un l'attrape par la peau de la nuque et le fait précipitamment reculer, puis le retourner. Tu souris. Encore une fois, ton frère est arrivé à temps. A ses pieds se tiennent deux gros sacs, qu'il vient apparemment de poser. "J'crois que ma soeur t'as demandé de te tirer. Tu es juste très con, ou alors trop bourré pour comprendre? Allez, vire-moi de là, sinon je te refais tellement le portrait que tu ne pourras plus ni marcher, ni t'assoir sans assistance." Il fait peur quand il s'y met, ton frère. Mais il serait prêt à tout pour toi, ton frère. Il est tout ce qu'il te reste, ton frère.


Tu ne sais plus quoi faire. Tu es fatiguée, très fatiguée de tout ça. Tu as seize ans, et tu regardes l'enveloppe posée sur la table du salon. Celle que tu avais cachée dans ta chambre, précautionneusement. L'enveloppe qui contenant le loyer et de quoi faire toutes les courses de ce mois-ci. Aujourd'hui, elle traîne là, béante, éventrée. Vide. Des larmes de colère se mettent à brûler tes jolis yeux alors que tes poings d'adolescente se serrent et tremblent. Alors tu tournes les talons, détournant le regard, laissant ton dégout derrière toi. Enragée, tu sors de la cuisine, traverse la maison et enfonce presque la porte de la chambre de ta mère. Celle-ci est là, allongée de tout son long sur son lit. Tu vois malgré l'obscurité, son teint pâle. Tu vois les cadavres de bouteilles d'alcool joncher le sol, les petits sachets de poudre blanche posés sur la table basse aux côtés de joints à demi entamé. Il y a même quelques billets de banque, que tu  reconnais pour les avoir mis dans l'enveloppe toi-même, quelques semaines auparavant. Et ton coeur se brise, comme toujours. Sans attendre, tu attrapes la drogue, ainsi que les billets restant avant d'aller ouvrir les volet en grand. Le soleil réveille immédiatement ta mère, qui se met à râler. L'entendre se plaindre t'énerve encore plus et tu te tournes vers elle, les sourcils froncés et les poings serrés sur les sachent auxquels tu sembles t'accrocher. "Comment t'as osé? Comment t'as pu prendre l'argent du loyer et des courses pour pouvoir te payer ta came de merde?! J'te préviens: Si on nous fout dehors, tu seras seule et on te laisseras crever dans un caniveau avec tous tes potes drogués, compris? J'en ai fini de me soucier de toi et j'te promet que si je vois encore cette daube dans ma maison, j'te vire avec un coup de pied au cul pour te donner de l'élan!" De rage, tu vas ensuite attraper les joints que tu balances par la fenêtre. Ta mère proteste, contrariée: "C'est ma maison! Tu ne peux pas me mettre dehors, fille ingrate! Et puis mêle toi un peu de tes fesses, ok?" Tu secoue la tête et t'approche d'elle. Elle empeste l'alcool et la clope, tellement que tu sent la nausée s'emparer de toi. "C'est nous qui payons les factures, alors c'est chez nous. Toi t'es qu'une vermine que nous n'avons pas encore éradiqué." Tes mots sont durs. Tes mots blesseraient n'importe qui, y compris toi: Mais ta mère ne semble pas les comprendre. Elle est bien trop stone pour ça. Et ça te désespère. Alors tu soupires et quitte la chambre. Puis la maison. Ton frère se trouve quelques rues plus loin, tu le sais: Il traine toujours là avec ses potes, dans cette usine désaffectée. Quand il te voit débarquer, il sourit, mais à l'air bien vite plus sérieux quand son regard se pose sur la came que tu tiens encore entre les mains. Les sachets de poudre blanche ont été achetés, mais peuvent être revendus et pour ça, ton frère est l'un des meilleurs: Il peut s'en charger, tu le sais. Tu les lui tend et lui explique rapidement ce qu'il vient de se passer. Lui aussi parait déçu, tout autant que toi: Mais il ne le montre pas. Surtout pas devant ses potes. Ensuite, il vient te prendre dans ses bras, et te dit doucement que tout va bien aller. Que tout va bien se passer. Comme toujours.


Tu as faim. Ça te prends aux tripes et tu ne peux penser qu'à ça. Enfermée dans ta chambre, tu attrapes un bout de cervelle encore coincé dans la boîte crânienne de l'homme affalé contre ton lit. D'accord, en temps normal, tu es censée attendre que ton frère arrive avant de tuer qui que ce soit, mais là, tu n'as pas pu résister. Ce mec, tu t'en souviens: Il t'a fait cette marque à la cigarette sur la main, il y a de ça des années. Et apparemment, il a eu la mauvaise idée de venir voir ta mère. Eh bien, manque de bol: Voilà bien des jours que ton frère a tué cette femme, après qu'elle vous ai tous les deux griffés. Après qu'elle vous ait transformés en zombie, vous forçant à manger la cervelle des gens. Pour ça, tu lui en veut encore...Alors pour te venger, tu as fais de ses potes camés, tes dîners. Soudain, tu sursautes en voyant la porte s'ouvrir sur ton frère. Il te regarde, puis son regard se pose ensuite sur le corps sans vie qui repose à tes côtés. Il soupire en voyant ton air contrit et tu souris avant de lui tendre le bout de cerveau spongieux et grisâtre qu'il te reste entre les doigts. Cela suffit pour le faire sourire et s'approcher de toi. Finalement, il s'assoit à côté de toi, passant un bras autour de tes épaules et accepte le cadeau que tu lui fait. Vous voilà encore tous les deux. Tous les deux seuls contre le monde.

♛

You're iiiiiin!

Can you spare a brain?

L'impression d'Asher Evans: J'adore ton histoire, tu l'as très bien écrite. Je n'aime pas particulièrement que tu manges des cerveaux mais... je crois que je pourrais m'habituer à ton mode de vie, chacun ses goûts comme on dit . Mais je kiffouille en tout cas hihi . Vivement notre rencontre .

Te voilà donc validé(e)! Tout d'abord, bienvenue officiellement! Étant donné que tu as passé la douane, tu peux maintenant te balader sur le forum: Je te conseille de commencer par les liens et les sujets. Ensuite, tu dois aller nous dire où tu vis (parce que oui, il parait que c'est important =P) et le métier que tu fais (ça aussi, ça nous intéresse!). Ensuite, il t'es aussi possible d'aller flooder un peu, ou encore d'essayer les jeux! Sinon, tu as également la possibilité de faire des scénarios ou des minis scénarios...Bref, tu as de quoi faire, voilà! (a)

Have Fun!

(c) fiche:WILD BIRD & gifs:gifs hunt c l o s e d